Melania Trump donne une rare interview télévisée sous forme de discours de campagne en faveur de son mari
PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE - Du copié-collé. Particulièrement rare dans les médias, l’ancienne première dame américaine Melania Trump s’est confiée à Fox News ce jeudi 26 septembre à quelques jours de la publication de ses mémoires. Un entretien au cours duquel elle est notamment revenue sur les récentes tentatives d’assassinat contre Donald Trump, tout en faisant explicitement campagne pour son mari.
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À un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle américaine, Melania Trump s’est livrée comme rarement. En commençant par relater la manière dont elle avait vécu la journée du 13 juillet. Ce jour-là, Donald Trump était en plein meeting à Butler, en Pennsylvanie. Melania Trump était, elle, à New York.
« J’ai couru vers la télévision, et j’ai rembobiné. Et j’ai regardé. Je n’avais que quelques minutes de retard (...). Quand j’ai vu ça… (...) personne ne savait vraiment encore. Parce que quand on le voit par terre, on ne sait pas ce qui s’est vraiment passé », a-t-elle dit.
Profitant de cette occasion pour remercier les agents du Secret Service, elle a ensuite évoqué la deuxième tentative d’assassinat contre le candidat républicain, sur son terrain de golf en Floride, le 15 septembre. « Je pense que, dans les deux cas, c’était vraiment des miracles. Si vous y repensez vraiment, le 13 juillet était un miracle », a-t-elle souligné, dans un exercice de rhétorique très proche de celui de son mari, convaincue tout comme lui que le milliardaire est porté par une mission divine.
Former first lady Melania Trump recalls the moment her life almost changed forever as a gunman opened fire on former President Trump. Tune in for the exclusive interview with @ainsleyearhardt at 6AM ET only on FOX News Channel. pic.twitter.com/PJQG6Z5Xze
— Fox News (@FoxNews) September 26, 2024
C’était « comme si Dieu lui avait épargné la vie ? », l’interroge la présentatrice de Fox News Ainsley Earhardt. « Oui. Je pense que quelque chose veillait sur lui (...). C’est presque comme si le pays avait vraiment besoin de lui », a-t-elle répondu sans hésiter.
Melania charge les démocrates et les médias
L’ancienne mannequin slovène de 54 ans a rapidement transformé l’interview en discours de campagne pour vanter les talents de son mari et rappeler le besoin, selon elle, de le voir retrouver le bureau de la Maison Blanche au plus vite.
« Je pense que les Américains doivent décider de ce qu’ils veulent vraiment. Il y a peut-être quelques tweets forts, mais tout le reste est bon pour ce pays. Tout dépend donc des Américains le 5 novembre », a-t-elle lâché, louant les compétentes de dirigeant de son mari en matière d’économie et d’immigration notamment.
« Je sais à quel point il est passionné par l’idée de rendre à l’Amérique sa grandeur », a poursuivi Melania Trump, pourtant très discrète durant cette campagne, et même totalement absente durant les audiences du procès de Donald Trump à New York au printemps dernier.
Après une multitude de louanges sur son « humour, sa personnalité, sa gentillesse, sa positivité, son énergie », l’ex-première dame est finalement revenue sur les tentatives d’assassinat, chargeant − à l’instar de Donald Trump − le camp démocrate et les médias d’avoir sciemment « alimenté une atmosphère toxique », qui aurait conduit aux événements du 13 juillet et du 15 septembre.
NEW: Melania Trump asks Democrats and the media to stop "fueling the toxic atmosphere" that has led to two ass-ssination attempts on Donald Trump
“It is really shocking that all this outrageous violence goes against my husband,” she told Fox & Friends’s Ainsley Earhardt… pic.twitter.com/x2XJwfUAEW— Unlimited L's (@unlimited_ls) September 26, 2024
« C’est vraiment choquant que toute cette violence scandaleuse soit dirigée contre mon mari », a-t-elle confié à l’animatrice de Fox News. « Surtout que nous entendons les dirigeants du parti d’opposition et les médias grand public le qualifier de menace pour la démocratie, le traitant de noms ignobles », a dénoncé Melania Trump, avant de demander au « pays de s’unir » pour que « cela cesse ».
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