Les meilleurs moments des JO de Paris : Marchand, Riner, Biles, Djokovic… les stars qui nous ont enchantés

JO DE PARIS - Les JO de Paris entrent dans leur dernier week-end, refermant bientôt une parenthèse sportive qui a enchanté la capitale et les visiteurs du monde entier. En attendant les finales des sports collectifs dont cet alléchant France vs Etats-Unis en basket, place à un premier bilan.

Toutes les médailles françaises aux Jeux olympiques de Paris 2024, mises à jour épreuve après épreuve

Parmi les performances remarquables des athlètes durant cette quinzaine olympique, Le HuffPost a sélectionné dix moments forts qui resteront dans les mémoires.

• Antoine Dupont et le rugby à 7 enflamment le Stade de France

Cela a été la première grosse émotion de ces JO dans le camp tricolore. Dès le 27 juillet, l’équipe de France de rugby à 7 a créé l’exploit en dominant en finale les Fidji, jusqu’ici jamais battus lors d’un match olympique. Antoine Dupont a été l’un des grands artisans de la victoire en finale, avec deux essais et une action de grande classe qui a permis de prendre l’avantage en début de seconde mi-temps. Mention spéciale pour la petite chorégraphie expresse qui a enchanté le public du Stade de France après la rencontre.

• Léon Marchand, puissance 5

Ne cherchez pas plus loin, voici la star de ces Jeux. Et ça tombe bien, elle est Française. Le nageur toulousain de 22 ans, qui s’entraîne aux États-Unis depuis 2021, a remporté 4 médailles d’or dans le bassin de Paris La Défense Arena (400 m 4 nages, 200 m 4 nages, 200 m papillon et 200 m brasse). Personne n’a fait mieux sur ces JO. Le Français a aussi ajouté une médaille de bronze à sa collection, sur le relais 4x100 m 4 nages. Au Club France, au Parc des Champions ou dans le cœur de la petite Apolline, la folie « Léon » a déferlé et elle n’est pas près de s’arrêter.

• Teddy Riner, le patron du judo est toujours là

Le porte-drapeau tricolore à Rio en 2016 continue sa longue histoire d’amour avec les Jeux. Après avoir eu l’honneur d’allumer la vasque olympique aux côtés de Marie-José Pérec lors de la cérémonie d’ouverture, le judoka de 35 ans a fait exactement ce que toute la France attendait de lui : ramener deux médailles d’or de l’Arena du Champ-de-Mars. Dans la catégorie reine des +100 kg, il n’a laissé que peu d’espoir à ses adversaires, dont l’étoile montante du judo japonais Tatsuru Saito, battue en finale. Lors de l’épreuve par équipes, comme un symbole, c’est lui qui a apporté le point décisif lors du 7e et dernier combat de la finale.

• Un vendredi soir de folie

La journée du 2 août restera gravée bien haut dans les annales du sport français. Plus particulièrement sa soirée, d’ailleurs devenue l’une des meilleures en termes d’audience télé de la quinzaine. Entre 18h et 21h30, l’équipe de France a en effet multiplié les performances de haut vol, entre la médaille d’or de Teddy Riner au judo en +100kg, la quatrième médaille d’or de Léon Marchand dans le bassin de Paris La Défense Arena et le triplé français lors de la finale de BMX Racing. Sur cette dernière épreuve, Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu ont réalisé une performance tricolore plus vue sur des JO d’été depuis 1924.

• Pauline Ferrand-Prévot écrase la course de VTT

C’est la définition même de la course parfaite. Dès le deuxième tour sur le circuit de la colline d’Élancourt, « PFP » avait déjà fait le trou en tête de la course. Elle la finira avec trois minutes d’avance sur la médaillée d’argent. À 32 ans, elle décroche sa première médaille olympique, pour ses troisièmes JO. Dans la même course, sa compatriote Loana Lecomte s’est fait très peur lors d’une chute spectaculaire.

• Doublé français cycliste au pied de la Tour Eiffel

Pas de titre olympique ici, mais deux belles médailles d’argent et de bronze que l’on n’attendait pas lors de ces JO. Lors de la course cycliste masculine en ligne, après trois passages déjà iconiques dans les rues étroites de la butte Montmartre, les Français Valentin Madouas (2e) et Christophe Laporte (3e) se sont offert une arrivée tout en suspense et mythique au pied de la Tour Eiffel.

• L’adieu émouvant de Nikola Karabatic au handball

Après une phase de poules ratée et un quart de finale contre l’Allemagne perdu d’un but de manière inexplicable, l’équipe de France de handball s’est évaporée du tournoi bien plus tôt qu’espéré. Mais la déception a rapidement laissé place à l’émotion, quand le public du stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq s’est levé comme un seul homme pour applaudir de longues minutes Nikola Karabatic, resté au centre du terrain devant ses coéquipiers et même ses adversaires allemands, après le tout dernier match de sa riche carrière. À 40 ans, il aura porté plus de 360 fois le maillot tricolore, pour plus de 1 300 buts inscrits avec.

• Le grand retour olympique de Simone Biles

Après son échec aux JO de Tokyo à cause de soucis de santé mentale, la gymnaste américaine a effectué un retour triomphant aux Jeux olympiques trois ans plus tard. Simone Biles a remporté l’or au concours général individuel, au concours général par équipes et au saut de cheval - avec la figure à son nom qu’elle reste la seule à pouvoir effectuer. Elle y a ajouté l’argent au sol, mais n’a pu terminer que 5e à la poutre à cause d’une chute. Avec quatre médailles, elle figure parmi les athlètes les plus médaillés de Paris-2024, juste derrière Léon Marchand.

• Le dernier Graal qui manquait à Novak Djokovic

On pouvait penser qu’il avait déjà tout gagné, mais non. Il manquait au joueur de tennis serbe un titre olympique pour compléter sa collection de trophées déjà riche de 24 titres du Grand Chelem et d’une Coupe Davis. Après avoir remporté le bronze aux JO de Pékin en 2008, « Djoko » s’empare cette fois-ci de la médaille d’or après une victoire contre un adversaire redoutable sur la terre battue de Roland-Garros, Carlos Alcaraz. Gagné par l’émotion, le Serbe a fondu en larmes dans les bras de ses proches juste après sa victoire.

• Des athlètes dans la Seine

C’était l’une des images attendues de ces Jeux dans la capitale. Après qu’Anne Hidalgo a donné un top départ très médiatique pour la baignade dans la Seine, les triathlètes l’ont imitée le 31 juillet. Non sans mal puisque les épreuves féminines et masculines ont dû être reportées d’un jour, alors que des entraînements avaient aussi dû être annulés, en raison de la qualité de l’eau. Et personne n’est finalement tombé malade, n’en déplaise à l’équipe belge.

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