Les meilleurs employeurs dans la région Asie-Pacifique
Dans quelle mesure recommanderiez-vous votre entreprise aux professionnels de votre secteur ? C’est la question que Statista a posée à quelque 50 000 salariés qui travaillent actuellement en Australie, à Hong Kong, en Inde, en Indonésie, au Japon, en Nouvelle-Zélande, à Singapour ou en Thaïlande.
Commandée par le Financial Times, l’enquête “Best Employers Asia-Pacific” est la première du genre à être conduite dans la région. Les informations obtenues ont permis au quotidien britannique de proposer un classement qui comprend 500 entreprises implantées dans les pays concernés – mais qui n’y ont pas nécessairement leur siège social. Elles devaient, en revanche, compter au moins 1 000 salariés et exercer leurs activités dans deux des pays ou territoires couverts par l’enquête. Les entreprises du secteur de l’éducation, les entreprises publiques et les organisations à but non lucratif ont été exclues.
Les salariés interrogés ont été invités à donner leur avis sur leurs conditions de travail, leur salaire, leurs possibilités d’évolution professionnelle et l’image de leur entreprise.
L’employeur le mieux classé de cette première édition est Meta, le géant de la tech, suivi de deux autres entreprises américaines : la société informatique KLA, spécialisée dans les semi-conducteurs, et le groupe hôtelier Hilton. ANA, entreprise japonaise de transport et de logistique apparaît en quatrième position. Trois entreprises allemandes figurent dans le top 20 : Puma (15e), Siemens (18e) et BMW (19e). L’entreprise française la mieux classée est l’assureur Axa, au 30e rang.
Les États-Unis comptent le plus grand nombre d’entreprises sur la liste, le Japon se classant en deuxième position, suivi de l’Inde. Les secteurs les plus représentés sont les technologies de l’information, suivis des services bancaires et financiers, et de l’ingénierie.
En marge de son classement, le Financial Times se penche dans une série d’articles sur la culture du “crunch” (les périodes de travail particulièrement intenses) et ses conséquences sur la santé mentale des salariés en Corée du Sud, les horaires de travail au Japon ou le défi représenté par le coût de la garde d’enfants pour les entreprises australiennes.
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