Pour le meilleur et pour le pire…

La langue du Net et celle d’Esope, à deux mille ans de distance, ont la même nature. Leur fascinante séduction recèle, comme tous les progrès, sa part de danger. Le meilleur advient avec la communication et l’échange, la fluidité de la vie quotidienne, la mise à disposition instantanée de l’information et de la culture. Le pire avec les cadences éreintantes des petites mains de la logistique, les courses exténuantes des livreurs à vélo, la surveillance orwellienne organisée par les géants de l’e-commerce, ou encore la puissance inquiétante des mastodontes du numérique, qui tiennent la dragée haute aux Etats et se soustraient légalement à l’impôt commun. La maîtrise de la technologie ouvre des horizons insoupçonnés et des mondes neufs et chatoyants. Mais qui maîtrisera la maîtrise ? Autour de cette question démocratique fondamentale pour notre siècle, Libération ouvre le débat.



Retrouvez cet article sur Liberation.fr

L’hyper-connexion révèle la solitude
Piloter la Mobilité
Wall Street dans le vert, le secteur de la tech en forme
Brésil: début laborieux des enchères de blocs pétroliers offshore
L’assurance emprunteur, discrète bataille entre banques et assurances