Meghan Markle explique partager "(s)on combat contre (s)es pensées suicidaires pour aider les autres"

Dans une interview accordée dimanche 4 août à la télévision américaine, la duchesse de Sussex Meghan Markle s'est confiée sur ses "pensées suicidaires", alors qu'elle lance avec son mari Harry une initiative pour garantir la sécurité des enfants en ligne.

"Si partager ce que j'ai surmonté peut sauver quelqu'un, et bien cela en vaut la peine". Ce dimanche 4 août, jour de son 43e anniversaire, Meghan Markle a donné une interview à la chaîne américaine CBS accompagnée par son mari Harry, pour promouvoir leur campagne "Parents Network", en partenariat avec la fondation Archewell.

L'objectif ici est de venir en aide aux parents dont les enfants sont victimes de cyberharcèlement. Une volonté pour la duchesse de Sussex: mettre en lumière l'importance de la santé mentale. "La seule façon d'aborder le problème" comme parent "est d'essayer de trouver une solution", a-t-elle expliqué.

"Lorsque vous avez affronté un quelconque niveau de douleur ou de traumatisme, je crois qu'une partie du parcours de guérison – et certainement une partie du mien – consiste à être capable d'en parler ouvertement", a-t-elle déclaré.

Ce dimanche 4 août, la maman d’Archie (5 ans) et de Lilibet (3 ans) a assuré qu'elle ne voudrait "jamais que quelqu'un d'autre ressente cela", ou que "quelqu'un ait ce genre de projet. Je ne voudrais jamais que quelqu'un d'autre ne soit pas cru", a-t-elle expliqué, visiblement émue, évoquant ses enfants. "Ils sont géniaux", a-t-elle déclaré. "Tout ce que vous voulez, en tant que parent, c'est les protéger."

"Et si le fait de partager ce que j'ai surmonté peut sauver quelqu'un, ou l'encourager à s'intéresser à lui, et à ne pas partir du principe que parce qu'il a l'air d'aller bien, tout va bien, cela en vaut la peine", a-t-elle défendu sur CBS.

Un accompagnement dont elle expliquait en 2021 ne pas avoir bénéficié avant de rompre avec la famille royale, dans son interview explosive à Oprah Winfrey. Un entretien à charge contre la royauté britannique, où elle révélait pour la première fois avoir souffert de pensées suicidaires. À l'époque, pour expliquer son état psychologique, elle blâmait la couverture agressive des médias britanniques.

"Je ne voulais tout simplement plus être en vie. Et c'étaient des pensées constantes, terrifiantes, réelles et très claires", révélait notamment la duchesse de Sussex.

Meghan Markle disait être allée voir des membres de l'institution royale pour demander de l'aide et évoquer la possibilité d'une prise en charge médicale, "et on m'a dit que je ne pouvais pas, que ce ne serait pas bon pour l'institution".

Article original publié sur BFMTV.com