Méfiez-vous, pratiquer ce sport augmenterait le risque de développer cette tumeur

Des chercheurs danois ont mis en lumière une conséquence inattendue d’un des mouvements les plus emblématiques du breakdance : le headspin.

Wide shot of female hip hop dancer performing on rooftop in front of cityscape

Attention si vous êtes un amateur de breakdance. Selon une récente étude danoise, l’un des mouvements les plus emblématiques de ce sport, le headspin, serait à l’origine de nombreux désagréments. Concrètement, le mouvement incriminé, qui consiste à tourner sur soi-même en s’appuyant sur la tête, pourrait causer différents types de problèmes nerveux, dont des tumeurs bénignes. D’après les éléments rapportés, la maladie se caractérise par “une chute de cheveux, une inflammation, un engourdissement et parfois la formation d’une bosse sur le cuir chevelu”.

Comme le rapporte une étude de cas, publiée dans le British Medical Journal (BMJ), un homme d’une trentaine d’années a été traité pour une tumeur bénigne qui s’était développée sur plus d’un centimètre d’épaisseur. Il pratiquait ce sport depuis près de 20 ans. Son programme d'entraînement comprenait environ cinq séances par semaine, chacune d'une durée d'environ 1,5 heure.

Fort heureusement pour lui, l’opération s’est bien passée.“Il m'est désormais possible de sortir en public sans casquette, sans chapeau, ce qui est bien sûr très agréable. J'ai une belle cicatrice et mon apparence générale s'est améliorée de manière significative. Beaucoup disent qu'ils ne remarquent plus que j'ai une bosse et que ma tête semble tout à fait normale”, a-t-il déclaré tout en revenant sur les petits stigmates physiques : “J'ai encore la peau très épaisse sur la tête, ce qui signifie que je peux avoir une légère élévation. Mon chirurgien m'a dit que je pourrais être référé à un chirurgien plasticien si j'étais insatisfait”.

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À la fois sport et art, le breaking, mieux connu sous le nom de breakdance, est une danse issue de la rue qui s’est développée aux États-Unis pendant les années 1970. Née dans l’effervescence des fêtes de quartier du Bronx, elle se démarque par sa dimension acrobatique, ses figures au sol ainsi que par le rôle clé joué à la fois par le DJ et le MC (maître de cérémonie) lors des battles. Elle se pratique sous forme de duels (appelés battles) durant lesquels s’affrontent des individus ou des équipes (les crews). Le principe : s’affronter à tour de rôle durant une performance.

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À noter que le breakdance a fait ses débuts en tant que sport officiel aux Jeux olympiques de Paris 2024, où le Français Dany Dann a fait parler de lui en remportant la médaille d’argent.