En meeting, la Nupes appelle à « faire trembler les murs de l’Élysée »

Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV), Fabien Roussel (PCF) et François Ruffin (LFI) étaient présents au meeting commun de la Nupes mardi 17 janvier à Paris.  - Credit:THOMAS SAMSON / AFP
Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV), Fabien Roussel (PCF) et François Ruffin (LFI) étaient présents au meeting commun de la Nupes mardi 17 janvier à Paris. - Credit:THOMAS SAMSON / AFP

Au milieu des drapeaux de leur alliance Nupes, les représentants communistes, Insoumis, socialistes et écologistes ont remonté l'allée centrale ensemble sourire aux lèvres, dans une grande clameur des militants présents dans ce lieu historique des rassemblements de la gauche. Les alliés de la Nupes tenaient un meeting au gymnase Japy, à Paris, pour mobiliser leurs soutiens contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Ils ont appelé à « faire trembler les murs de l'Élysée » lors de la journée de mobilisation du jeudi 19 janvier.

« Ça fait plaisir, c'est quelque chose qu'on ne voit pas si souvent », note Nicola G., militant communiste, qui souligne que ce premier meeting officiel de la Nupes contre la réforme des retraites est « une nécessité, car c'est une situation d'urgence » face à « une réforme de destruction ». « Il faut que la gauche de toutes les couleurs se réunisse pour faire front, avec les syndicats », ajoute cet enseignant de 64 ans, qui dit devoir « encore faire deux ans pour avoir tous (ses) trimestres » pour la retraite.

« C'est un choix politique de faire souffrir des millions de gens », déclare Mathilde Panot

À deux jours d'une première journée de mobilisation à l'appel de tous les syndicats, le mot d'ordre était à la mobilisation et à « ne pas être dupes » des discours du gouvernement. Saluant l'unité syndicale autour de ce combat, le patron du PCF Fabien Roussel a souligné que « cette unité nous oblige nous aussi ». « C'est jeu [...] Lire la suite