De McCartney à Cure, Mexico en mode concerts non-stop

De Paul McCartney à Cure, en passant par Pulp, Alanis Morissette et Arcade Fire, Mexico enchaîne jusqu'à dimanche soir une semaine de pop et de rock quasi non-stop, "capitale culturelle impressionnante" à l'offre croissante.

Autour du circuit de Formule 1, 80.000 personnes -d'après l'organisation- ont assisté vendredi à la première des trois soirées de l'édition 2023 du Corona Capital festival, à l'accent très "Brit-pop" années 90, avec également dans le "line up" Blur, Pet Shop boys et Black Keys.

Mardi et jeudi, c'est devant 65.0000 personnes que le "Got back Tour" de Paul McCartney a fait étape dans la capitale du Mexique, pour un show de trois heures ponctué par un feu d'artifice.

"Les Mexicains sont les meilleurs! Quelle nuit", a posté l'ex-Beatles, 81 ans, accueilli à la sortie de son hôtel en centre-ville par une ferveur très années 60.

"Le public mexicain est un bijou. Les artistes pleurent toujours d'émotion parce que le Mexicain sent (la musique) et l'exprime", commente Gerardo Ugalde, 29 ans, ingénieur robotique venu de Queretaro (centre), à so arrivée au Corona Festival vendredi soir.

Corona Festival, Vive Latino, Ceremonia...: bassin de 24 millions d'habitants, à la confluence des Etats-Unis (rap, hip hop, musiques électroniques, rock, pop...) et de l'Amérique latine (régional mexicain, ranchera, nortena, salsa, cumbia...), Mexico va encore enrichir son offre en 2024.

Le site américain Pitchfork, grand défricheur de la production indépendante, a annoncé la première édition mexicaine de son festival annuel du 6 au 9 mars 2024, qui vient s'ajouter à des rendez-vous réguliers à Chicago, Londres, Paris, Berlin.

Pitchfork précédera de quelques jours le festival ibéro-américain de culture musicale Vive Latino (16-17 mars) et Ceremonia (23-24 mars), qui annonce Kendrick Lamar et LCD Soundsystem en tête d'affiche.

"A Mexico tu ne t'ennuies jamais. Que cela soit lundi, mardi, mercredi, jours fériés...il y a toujours quelque chose à faire", résume Clara Murillo, 27 ans, croisée au Corona Festival.

Le prix relativement élevé des places (minimum 6.000 pesos, près de 350 dollars au taux actuels, pour les trois jours au Corona Capital) ne semble pas freiner les amteurs dans un pays qui affiche le salaire moyen le plus bas des 32 pays membres de l'OCDE (16.685 dollars annuels en 2022), avec de grandes disparités.

st/cls