"Le matin où le film sort, j’apprends que le pote dont je me suis inspiré vient de mourir" : Guillaume Canet revient sur le succès des Petits Mouchoirs

Pour beaucoup de spectateurs, c’est un des films français les plus marquants des années 2010. Il y a treize ans, Les Petits Mouchoirs sortait au cinéma et consacrait des comédiens tels que François Cluzet, Marion Cotillard, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Valérie Bonneton, Pascale Arbillot ou Laurent Lafitte. Mais si le long-métrage a été un carton en salles, avec 5,5 millions d’entrées, ce succès n’a pas été vécu aussi intensément qu’il aurait dû l'être pour le réalisateur Guillaume Canet, comme il l’a expliqué dans une interview accordée à nos confrères de Psychologies Magazine. "Sur le moment, je n’ai pas pu en profiter. Le matin où le film sort, à 8 heures, je suis sur NRJ pour en faire la promo et j’apprends que le pote de ma bande, dont je me suis inspiré pour faire le film, vient de mourir", s’est-il remémoré avec émotion en préambule. "Là, je n’ai plus du tout le sentiment d’être à ma place. Trois jours plus tard, je l’enterre : on a beau me dire que le film marche, je suis incapable de l’apprécier", a continué le comédien. Il révèle n’avoir réussi à apprécier ce triomphe que récemment.

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"Je n’ai pris conscience de son succès que bien plus tard. Aujourd’hui, quand les gens me disent que c’est devenu leur film culte, qu’ils le regardent deux ou trois fois par an, qu’ils connaissent les répliques par cœur, évidemment, ça me touche. On fait ces métiers, acteur ou réalisateur, aussi parce qu’on a besoin d’attention, de reconnaissance et d’amour. Donc quand on vient vous dire qu’on vous aime, ça apaise certainement quelque chose", a-t-il fait savoir. Malgré cette réussite, il arrive parfois à Guillaume Canet de se demander "si ce métier ne le fait pas passer à côté de sa vie". "J’aimerais passer plus de temps avec eux, avec ma famille, avec mes amis. Ça, c’est toujours frustrant. Et puis le cinéma, ou plutôt la notoriété, biaise le rapport à l’autre : les gens lisent des choses sur vous, imaginent des choses de vous complètement folles ou complètement à côté, et ça peut être agaçant. Dérangeant. Ça peut même faire mal…", a-t-il poursuivi, précisant toutefois être un "boulimique de t...

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