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Mathieu Labey passe aux e-salons

Fondateur de la plateforme de communication en ligne Glowbl, ce Lyonnais se rêve en concurrent des géants du Web.

«Google voudrait faire ce qu’on fait, mais ils n’ont pas vu plus loin que leur technologie bourrine.» Dans le genre David grande gueule contre Goliath, Mathieu Labey, fondateur de la start-up lyonnaise Glowbl (prononcez «globeul»), ne craint pas de comparer sa plateforme de communication en ligne à celles des géants du Web. A l’heure du lancement de son «concours mondial d’innovation» en décembre, le ministère du Redressement productif avait logiquement choisi la technologie de cette pépite made in France - plutôt que le Hangout de Google ou le Skype de Microsoft - pour assurer le tchat vidéo entre Arnaud Montebourg, Anne Lauvergeon (à la tête de la commission Innovation 2030) et quatre intervenants situés à l’étranger. «Glowbl invente l’Internet de demain», avait alors lâché le nouveau ministre de l’Economie, allant jusqu’à parler d’un «nouveau Google français». Rien que ça…

Code. Enthousiasme cocardier sans doute un peu rapide envers une PME d’à peine 14 employés. Mais l’intéressé y croit depuis ses premières lignes de code. «L’ambition est mondiale. Mon intention est d’aller sur le marché chinois», annonce Mathieu Labey, depuis son bureau situé à l’entresol d’un immeuble haussmannien du VIe arrondissement de Lyon. Signe qu’il voit loin, une levée de fond de 5 millions d’euros est en cours, et une bonne partie des bureaux de Glowbl sont vides ou sous-loués dans l’attente que la petite start-up devienne grande. «On a fait le buzz, c’est super, mais c’est pas la préférence nationale qui fait qu’on cartonne», martèle cet entrepreneur de 34 ans. Accessible via un site web et une application mobile, revendiquant 25 000 utilisateurs, Glowbl est une plateforme permettant de réunir plusieurs internautes dans un même espace virtuel. On peut y suivre un concert ou une conférence tout en discutant avec le public en ligne, travailler sur un document ou faire du (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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