Martinique : face à la contestation, le préfet instaure un couvre-feu

Un couvre-feu sera instauré en Martinique entre 19 heures et 5 heures « jusqu'au retour au calme pour faciliter l'intervention des forces de sécurités », a annoncé, jeudi 25 novembre, dans un communiqué le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles.  (Image d'illustration)
Un couvre-feu sera instauré en Martinique entre 19 heures et 5 heures « jusqu'au retour au calme pour faciliter l'intervention des forces de sécurités », a annoncé, jeudi 25 novembre, dans un communiqué le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles. (Image d'illustration)

Le préfet de Martinique, Stanislas Cazelles, a instauré jeudi 25 novembre un couvre-feu « de 19 heures à 5 heures jusqu?au retour au calme » pour faire face aux « violences urbaines nocturnes » depuis lundi, a-t-il annoncé dans un communiqué. « Des groupes d?individus ont commis des dégradations et installé des barrages », et « des actes de violence ont eu lieu à l?encontre des forces de sécurité », argue le préfet qui ajoute que « 11 personnes » ont été interpellées et « plusieurs armes » saisies.

Depuis le 22 novembre, la Martinique connaît, comme sa voisine la Guadeloupe, un mouvement de protestation, né d?un refus de l?obligation vaccinale des soignants, mais qui a dégénéré en crise sociale. L?objectif prioritaire de ce couvre-feu établi, c?est « le retour à une situation apaisée » qui « permet(te) ensuite de dialoguer, de travailler, d?avancer », mais également « le retour du service public et la réouverture du système scolaire », a indiqué Stanislas Cazelles à l?Agence France-Presse. La sécurité sera renforcée dès la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il précisé, « avec un dispositif plus mobile et plus nombreux pour cibler les points les plus difficiles ».

« Service minimum » assuré par le CHU de Martinique

La direction du CHU de Martinique a pour sa part annoncé que « dans le contexte actuel », elle était contrainte « d?activer le service minimum sur l?ensemble des sites du CHUM afin de sécuriser les professionnels et les patients », en raison de « gra [...] Lire la suite