Marseille : nouvelle enquête sur des procurations dans le secteur de Samia Ghali

Une nouvelle enquête a été ouverte sur des "procurations douteuses" lors des municipales à Marseille, dans le secteur remporté par la sénatrice ex-PS Samia Ghali, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

Une nouvelle enquête a été ouverte sur des "procurations douteuses" lors des municipales à Marseille, dans le secteur remporté par la sénatrice ex-PS Samia Ghali, a appris l'AFP lundi de source proche du dossier. Dans le cadre de cette enquête, diligentée par le parquet, "plusieurs policiers du commissariat du secteur nord étaient entendus lundi, afin de déterminer qui a tamponné ces procurations douteuses", a-t-on précisé de même source, confirmant des informations de La Provence et du site d'informations en ligne Le Media.

Cette enquête a été ouverte suite à "plusieurs signalements", a-t-on ajouté de même source. Selon La Provence, ces procurations devaient bénéficier à Samia Ghali. "Jamais personne chez nous n'a été interrogé sur ce sujet", a-t-on déclaré à l'AFP dans l'entourage de la sénatrice ex-PS.

Le 8e secteur a donné lieu à une triangulaire tendue au second tour, la sénatrice Samia Ghali, victorieuse depuis 2008 dans ces quartiers populaires du nord de la ville, ayant dû affronter le Rassemblement national mais aussi une liste du Printemps marseillais, la large alliance de gauche qui a remporté l'élection à la mairie centrale samedi avec l'écologiste Michèle Rubirola.

Une première enquête préliminaire

Samia Ghali l'avait finalement emporté, décrochant huit sièges de conseillers municipaux qui se sont révélés indispensables pour l'élection de Michèle Rubirola au poste occupé depuis 25 ans par Jean-Claude Gaudin. Une première enquête préliminaire avait été ouverte mi-juin par le parquet de Marseille sur de possibles fraudes aux procurations par des élus, militants et candidats LR à Marseille.

Cette enquête sur de possibles "manoeuvres frauduleuses" et "faux et usages de faux" avait été ouverte après des(...)


Lire la suite sur Paris Match