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Marseille : Michèle Rubirola enfin élue

A l’issue d’un conseil municipal tendu, la tête de liste du Printemps Marseillais est devenue la première femme maire de la cité phocéenne

Les coups de théâtre, retournements de situation et manœuvres dilatoires ont émaillé le premier conseil municipal qui avait la charge depuis ce matin d’élire, en son sein, le nouveau maire de Marseille. Une élection que la liste du Printemps Marseillais, (PS/PCF/LFI/EELV, Collectifs citoyens), emmenée par l’ex-EELV Michèle Rubirola, 63 ans, -arrivée en tête au soir du 1er tour (23,44%) puis au soir du second tour (39,90%) - abordait avec une relative confiance. C’était sans compter avec la résistance de la majorité de droite sortante qui, après 25 ans de règne ininterrompu, a tenté, jusqu’au bout, de conserver le pouvoir.

Arrivée en seconde position à chacun des deux tours de l’élection municipale, Martine Vassal, 58 ans, la candidate investie pour mener la liste LR (22,32% au 1er tour et 29,80% au second tour), et qui plus est battue dans sa mairie de secteur et empêtrée dans une affaire de fausses procurations, a préféré jeter l’éponge et laisser sa place à Guy Teissier (75 ans) le très droitier député de la 6e circonscription des Bouches du Rhône. Un tour de passe-passe décidé dans le bureau de Jean Claude Gaudin, le maire sortant, dans le but de réconcilier une droite marseillaise usée par le pouvoir et minée par les divisions et les haines recuites. L’ex LR Bruno Gilles, le candidat dissident avait en effet prévenu qu’il ne donnerait jamais ses voix à Martine Vassal.

Impasse

De son côté, Michèle Rubirola qui ne disposait pas de la majorité absolue au conseil municipal (42 sièges sur 101 contre 39 à Martine Vassal) a très vite entamé des négociations avec l’ex-socialiste Samia Ghali, sénatrice et maire réélue du 8e secteur qui, forte de son score du second tour (6,47%), détenait 8 sièges. Mais les relations(...)


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