Marseille : Macron promet 150 millions d'euros pour la police et 200 agents supplémentaires d'ici 2022

Emmanuel Macron, en visite dans un commissariat marseillais ce mercredi soir, a promis un plan de 150 millions d'euros et le déploiement de 200 policiers de plus d'ici 2022.

Le président Emmanuel Macron s'est rendu dans un commissariat de police de la division nord de Marseille, ce mercredi soir, dans le cadre de son plan "Marseille en grand". Aux policiers, le chef de l'État a annoncé un plan de 150 millions d'investissement pour la police marseillaise et l'arrivée de "200 policiers supplémentaires" d'ici 2022.

"On ne lâchera rien" dans la lutte contre le trafic de drogue, a promis le président Emmanuel Macron devant les policiers dans un commissariat des quartiers du nord de Marseille frappés par ce fléau, qualifiant ce problème de "cancer qui ronge la ville".

"On a des résultats croissants, on va continuer et aller au bout, en créant l'irréversibilité de la fermeture des points de deal", a-t-il affirmé, en annonçant l'accélération de l'arrivée des moyens supplémentaires et des financements pour des caméras vidéo. "Il n'y a aucun endroit à Marseille, en particulier dans les quartiers nord, où la police ne rentre pas", a-t-il encore déclaré dans la cour du commissariat.

Macron veut répondre aux urgences des Marseillais

Accompagné de pas moins de sept ministres, le chef de l'Etat a d'abord été accueilli par le maire socialiste de la cité phocéenne Benoît Payan, mais aussi au son des "Macron démission" lancés par quelques manifestants.

Le déplacement, prévu jusqu'à vendredi soir, a débuté avec une réunion d'Emmanuel Macron avec une vingtaine d'élus locaux, dont la présidente de la métropole Martine Vassal, et les députés, dont Jean-Luc Mélenchon (LFI), élu à Marseille. La visite s'est ensuite poursuivie sur le terrain, à la rencontre des habitants de la cité Bassens, dans ces quartiers nord de la ville, gangrénés par la violence et les trafics de stupéfiants.

Avec ce plan d'investissement, Emmanuel Macron souhaite répondre aux "urgences" sociales, éducatives, économiques et sécuritaires que cumule la deuxième ville de France, présenté à huit mois de la présidentielle.

Article original publié sur BFMTV.com

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