Mars avale le fabricant de Pringles pour près de 36 milliards de dollars

Grignoter salé en plus du sucré en bouclant ce qui pourrait se révéler “la plus importante acquisition de l’année”, selon le Financial Times. Mars “a conclu un accord pour racheter le fabricant de Pringles et Pop-Tarts Kellanova pour plus de 29 milliards de dollars” (26,3 milliards d’euros), affirme le quotidien économique britannique, qui s’appuie sur des sources proches des négociations.

L’annonce est attendue ce mercredi matin à New York, Mars se proposant d’endosser la dette de 6 milliards de dollars de Kellanova et de payer 83,50 dollars l’action, un prix bien supérieur au cours de Kellanova ces derniers mois. Dans un communiqué, Mars confirme “l’accord définitif” pour un montant supérieur aux indiscrétions de la presse économique, portant le total de l’opération à “35,9 milliards de dollars” (32,5 milliards d’euros).

“Le montant proposé par Mars est exceptionnel dans le secteur des biens de consommation, en particulier pour une entreprise fabriquant des produits qui n’ont plus la faveur de consommateurs soucieux de leur santé”, relève le quotidien britannique.

Une “énorme part du gâteau des snacks”

“Mars devrait dévoiler ce mercredi l’accord à près de 30 milliards de dollars avec Kellanova, à condition que les discussions n’achoppent pas sur un obstacle de dernière minute”, confirme The Wall Street Journal. Le 4 août, le quotidien économique américain avait révélé les “négociations avancées” entre les deux entreprises. L’action Kellanova, qui valait alors 50 dollars, avait aussitôt grimpé et s’échangeait mardi soir à 74,50 dollars à New York.

Kellanova est né l’an dernier de la scission opérée par un autre géant de l’agroalimentaire, Kellogg’s, entre sa branche snacks et son activité céréalière nord-américaine, “à la croissance plus lente”, rappelle le quotidien américain.

En rachetant Kellanova, le fabricant des M & M’s et autres Skittles pourra “entrer dans les rayons chips et crackers des supermarchés, ce qui lui apporterait une énorme part du gâteau des snacks, alors que les consommateurs prennent moins de repas assis et plus d’en-cas tout au long de la journée”.

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