Le Maroc multiplie et diversifie ses achats de matériel militaire

Un avion de combat Mirage 2000 de l'aviation des Émirats arabes unis lors d'un show aérien à Dubai, le 17 novembre 2021.

Au Maroc, le dernier projet de loi de finances prévoit d'allouer un peu plus de 13 milliards d'euros à la défense nationale, soit environ 10% du PIB. Le budget est en hausse chaque année depuis 2004, et en augmentation de 7% par rapport à l'année précédente. Le Maroc s'équipe en matériel militaire, notamment pour le contrôle des airs. Le pays a reçu, cet été, des drones armés Bayraktar, et pourrait acquérir 30 Mirage 2000-9E dès 2027.

Avec notre correspondant à Casablanca, François Hume-Ferkatadji

Comme son voisin algérien, le Maroc multiplie les achats de matériel militaire ces dernières années, dans un contexte de tensions diplomatiques entre les deux pays et de course à l'armement. Les Forces armées royales cherchent à la fois à moderniser l'équipement déjà disponible et à se diversifier.

Ainsi, le média marocain Le Desk confirme la livraison de drones turcs Bayraktar TB-2 en août dernier, sans mentionner précisément le nombre d'appareils livrés, ni le montant de la transaction. En 2021, le Maroc avait commandé, à la firme turque, 12 appareils de ce type ainsi que quatre stations de pilotage au sol, et six autres, l'année suivante. Le royaume a également montré son intérêt pour le modèle Akinci de Baykar, la toute dernière génération de drones de combat.

En 2019, le Maroc avait déjà conclu l'achat de 25 F16 avec les États-Unis pour 3,5 milliards d'euros. Ces avions de combat ne seront pas livrés avant 2027.


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