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Maroc : l’énigme Mohammed VI

Pour le roi Mohammed VI, réputé ultra secret, « Motion is not action » (Le mouvement n’est pas l’action). Le seisme d'Al Haouz a pu servir de chemin pour décrypter l'énigme qu'il constitue pour nombre d'observateurs.  - Credit:- / MAP / AFP
Pour le roi Mohammed VI, réputé ultra secret, « Motion is not action » (Le mouvement n’est pas l’action). Le seisme d'Al Haouz a pu servir de chemin pour décrypter l'énigme qu'il constitue pour nombre d'observateurs. - Credit:- / MAP / AFP

Assis sur le trône d'une monarchie fondée il y a quatre siècles, Mohammed VI est à la fois un roi réputé proche du peuple et en même temps difficile à décrypter. En vingt-quatre ans de règne, le souverain, très économe de sa parole, n'a accordé que trois interviews, faisant ainsi des discours du trône du 30 juillet des moments et espaces où le peuple est pris à témoin quant aux caps fixés et à la vision du futur pour le Maroc.

Le premier cercle du sérail royal, trié sur le volet, travaille à comprendre aussi vite que possible la mécanique de ce roi ultrasecret dont l'éducation est enracinée dans une histoire vieille de plusieurs siècles et qui œuvre depuis son accession au trône à faire en sorte que le royaume relève les défis de son temps. Et c'est là qu'il convient de comprendre que le nouveau statut de puissance régionale du Maroc n'a pas manqué d'impacter la trajectoire des décisions prises face à ce terrible tremblement de terre. À l'image de l'Italie, qui n'avait accepté qu'avec parcimonie l'aide internationale des États amis lors du terrible séisme de l'Aquila en 2009, le royaume chérifien a affiché lors des premiers jours du tremblement de terre d'Al Haouz son autonomie stratégique et sa capacité à déployer ses forces de secours.

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