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Marlène Schiappa en Une de Playboy samedi 8 avril

Marlène Schiappa photographiée au ministère de l’Intérieur lde 4 janvier (illustration)
Marlène Schiappa photographiée au ministère de l’Intérieur lde 4 janvier (illustration)

POLITIQUE - Chaque ministre a la date du jeudi 6 avril 2023 cochée dans son agenda, puisqu’il s’agit de la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Deux jours plus tard, Marlène Schiappa a une autre date marquée d’une pierre blanche sur son agenda. Et pour cause, Le Parisien révèle ce vendredi 31 mars qu’elle sera ce samedi 8 avril en Une du magazine pour adultes Playboy.

Contacté par Le HuffPost, l’entourage de la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire a confirmé, alors qu’un conseiller de l’exécutif nous alertait sur un potentiel poisson d’avril concocté par le quotidien. Il n’en est rien.

« Elle fait la Une dans le cadre d’une longue interview de 12 pages portant essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature. Elle est habillée et porte une robe longue blanche », nous précise son cabinet, qui dément les informations du Parisien évoquant des photos où elle « pose de façon sexy et enroulée dans un drapeau français ».

Vendredi, en fin de journée, le magazine Paris Match a d’ailleurs dévoilé une partie de la Une consacrée à Marlène Schiappa, posant de profil pour le « Mook  n°12 » d’avril-juin de la célèbre revue.

« Communication disruptive »

Voilà donc, après Pif choisi par Emmanuel Macron, un choix médiatique qui a de quoi laisser songeur dans la période actuelle, marquée une forte tension sociale. Son entourage assume totalement. « Nous avons toujours assumé de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive. C’est ce qui fait que la ministre a beaucoup de soutiens d’ailleurs. Et Marlène Schiappa est la seule ministre capable d’aller répondre aux questions d’un magazine comme Playboy », fait valoir un proche.

Le magazine de charme assume également son choix. Pour l’éditeur de la publication, Marlène Schiappa est la femme politique « la plus “Playboy compatible” parce qu’elle est attachée au droit des femmes et qu’elle a bien compris que Playboy n’est plus une publication de vieux machos mais pouvait au contraire être un instrument de la cause féministe », a déclaré à l’AFP Jean-Christophe Fromentin.

« La première femme politique à faire la couverture »

« Playboy n’est un plus journal de fesses comme avant mais un mook (mi-livre, mi-magazine, ndlr) trimestriel intello et branché de presque 300 pages », a-t-il précisé, ajoutant qu’« il y a encore quelques filles déshabillées mais ce n’est pas l’essentiel de la pagination ».

Dans l’entourage de Marlène Schiappa, on se targue du fait que la secrétaire d’État « est d’ailleurs la première femme politique à en faire la couverture ». Il est vrai que le magazine érotique est rarement associé à l’actualité politique, si ce n’est à l’occasion de rares intrusions, à l’image de la Une de Pierrette Le Pen en 1987 ou une interview de Jack Lang en 2005.

Les proches de la membre du gouvernement précisent par ailleurs que l’entretien a été réalisé « il y a plusieurs semaines », ce qui décorrélerait cette initiative de la brûlante actualité sociale.

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