Marlène Schiappa se dit "interpellée" par les accusations visant Nicolas Hulot

La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté a réagi sur BFMTV aux nouvelles accusations visant l'ancien membre du gouvernement.

Marlène Schiappa se dit ce mercredi soir "interpellée" par les accusations d'agressions sexuelles et de viols visant Nicolas Hulot, son ancien collègue au gouvernement.

Adressant dans un premier temps "une pensée" pour toutes les femmes ayant été victimes de viol, d'agression sexuelle ou de harcèlement sexuel, Marlène Schiappa indique ne pas disposer d'autres éléments que ceux rapportés par la presse, et par l'intéressé.

Nicolas Hulot a formellement démenti sur BFMTV les accusations portées contre lui alors que l'émission Envoyé Spécial diffuse prochainement une enquête dans laquelle plusieurs femmes mettent en cause l'ancien ministre pour des faits a priori prescrits.

"J'ai entendu qu'il y a prescription, c'est au juge d'apprécier ou non s'il y a eu prescription", a déclaré la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, "nous avons fait voter quatre lois en quatre ans pour améliorer cela, pour allonger la prescription, pour que les femmes puissent parler jusqu'à trente ans après les crimes sexuels dont elles ont été victimes."

"S'il y a des éléments, j'espère que la justice ouvrira une instruction"

En 2018, lors du dévoilement d'une première enquête sur l'ancien ministre de l'Écologie, Marlène Schiappa avait publié une tribune dans le Journal du Dimanche dans lequel elle affirmait respecter la parole des femmes et indiquait que la justice "ne se rend pas sur les réseaux sociaux, ne se rend pas dans les médias".

"Je n'ai pas les éléments [...] s'il y a des éléments, j'espère que la justice ouvrira une instruction", a ajouté la ministre sur notre antenne.

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Article original publié sur BFMTV.com