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Marion Maréchal-Le Pen se rêve en rassembleuse des «patriotes de droite»

La candidate du parti d'extrême droite à l'hippodrome Roberty du Pontet, le 5 juillet 2015.

Dans son fief du Vaucluse, ce dimanche, la cheffe de file du Front national en Paca s'est lancée dans la campagne pour les élections régionales.

Dans le Sud-Est, les bises vont par trois : Marion Maréchal-Le Pen ne s’y trompe pas, honorant à chaque stand des joues rosies par le soleil. C’est dans le Vaucluse, sa terre d’élection, que la députée a lancé dimanche sa campagne régionale. Pour l’occasion, un petit village de toile a poussé sur l’hippodrome du Pontet, dont la tribune est pavoisée de bleu-blanc-rouge. Musique «live», merguez et produits du pays – dont un rosé cuvée «Marion» : le rassemblement ressemble à une version miniature des «Bleu-Blanc-Rouge», sorte de fête de l’Huma sauce frontiste dont la dernière édition a eu lieu en 2006.

Sur son matériel de campagne, la candidate s’affiche toutes dents dehors, devant un champ de lavande et sous le slogan «La France plein sud». Déjà plus jeune députée de la Ve République, Marion Maréchal-Le Pen aspire à devenir la plus jeune présidente de région. Trop jeune ? «Je revendique [mon âge] comme un gage de liberté, a-t-elle répondu dans un discours ramassé, face à quelque 1500 personnes. Je ne suis pas prisonnière des logiciels passés, des arrangements secrets, des lobbies.»

Mettre en difficulté l’UMP

La candidate n’a pas détaillé son programme, qui sera publié à la rentrée. Mais elle a fait valoir, à travers ses grandes priorités, sa sensibilité personnelle. Libérale, lorsqu’elle juge que «la politique doit être la moins contraignante possible pour être efficace» : «Je ne dis pas que nous allons créer des emplois, mais que nous allons tout faire pour aider à cette création», ajoute-t-elle. Identitaire, quand elle évoque «le remplacement continu d’une population par une autre, qui importe avec elle sa culture, ses valeurs, sa religion». Et de conclure, très applaudie : «Pas question que la Riviera devienne la favela.» Vient enfin la petite touche «tradi» quand, décrivant la Provence comme «terre de résistance», Marion (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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