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Marion Maréchal-Le Pen part en croisade contre le planning familial

France's National Front party candidate for the next French parliamentary election Marion Marechal-Le Pen attends a news conference in Cavaillon, May 11, 2012. REUTERS/Jean-Paul Pelissier (FRANCE - Tags: POLITICS HEADSHOT)

Dénonçant sa supposée «banalisation de l'avortement» lors d'un raout de la Manif pour tous, la tête de liste FN en Paca promet de couper les subventions au planning en cas de victoire aux régionales.

La question est claire, la réponse définitive. «Vous l’avez dit deux fois mais je ne suis pas totalement sûr d’avoir compris : vous supprimerez la subvention accordée au planning familial ?», demande Geoffroy Lejeune, rédacteur en chef à Valeurs actuelles et animateur du débat. «Oui, absolument !, répète la députée Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste du FN pour les régionales en Paca. Je considère qu’aujourd’hui, ce sont des associations politisée, on le sait bien, et elles véhiculent une banalisation de l’avortement.» Devant un public de militants de la Manif pour tous, la déclaration a forcément enthousiasmé la salle. Applaudissements nourris. C’était le vendredi 13 novembre à Marseille, à l’occasion d’un meeting du mouvement qui avait convié, comme il le fait dans l'ensemble des régions, tous les candidats à la présidence. Seule Marion Maréchal-Le Pen avait répondu à l’invitation.

Jeudi, le site Les Nouvelles News a diffusé une vidéo de l’intervention de la tête de liste FN ce soir-là. Au cours de la discussion, le journaliste interroge la candidate sur les subventions aux associations et les éventuelles coupes qu’elle serait prête à faire si elle devenait présidente de région, «notamment concernant les associations à caractères politiques et idéologiques, et on sait desquelles on parle...», lance Geoffroy Lejeune. «Oui, il y en a beaucoup, enchaîne Marion Maréchal-Le Pen, il y a beaucoup de ménage à faire de ce côté-là !» Très vite, la discussion s’oriente sur les «200 000 euros accordés chaque année aux plannings familiaux», dixit la candidate, qui dénonce donc leur «approche assez banalisée de l’avortement». Et si la députée frontiste prend soin de préciser qu’elle n’est pas pour l’interdiction de l’avortement, elle affirme qu'il faut «poser le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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