Le Marineland d’Antibes annonce son projet de fermeture définitive en janvier 2025

Le Marineland d’Antibes envisage une fermeture définitive le mois prochain.
VALERY HACHE / AFP Le Marineland d’Antibes envisage une fermeture définitive le mois prochain.

ENVIRONNEMENT - Clap de fin pour les parcs d’animaux marins en France ? Alors qu’une loi de 2021 interdit la détention des orques en captivité pour la tenue de spectacles, le parc Marineland d’Antibes, dans le sud de la France, a annoncé ce mercredi 4 décembre « son projet de fermeture définitive à compter du 5 janvier 2025 ». D’après la loi, le Marineland avait jusqu’au 1er décembre 2026 pour se séparer de ses orques.

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Le projet de fermeture du parc, qui emploie 103 salariés, a été annoncé en Comité social et économique ce mercredi matin, a précisé la direction du parc. « Alors que 90 % des visiteurs choisissent de venir à Marineland pour admirer les représentations d’orques et de dauphins, la loi du 30 novembre 2021, interdisant les spectacles de cétacés, impose à Marineland d’envisager cette fermeture », explique le communiqué.

Le parc abrite pas moins de 4 000 animaux de 150 espèces différentes, notamment des orques, des dauphins, des otaries, ou encore des tortues et des coraux. Marineland se fixe comme « objectifs prioritaires » de « relocaliser l’ensemble de ses animaux dans les meilleures structures existantes à ce jour », et de « négocier dans les prochaines semaines avec les partenaires sociaux les conséquences sociales de ce projet de fermeture », précise aussi la direction.

Le transfert de deux orques en question

Installé sur la Côte d’Azur depuis 1970, le Marineland a suscité la polémique ces derniers mois en envisageant le transfert de ses deux dernières orques dans un parc japonais à Kobe. Plusieurs associations de défense des animaux s’étaient indignées estimant que les bassins du parc japonais étaient beaucoup trop petits pour accueillir les deux animaux.

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La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, avait refusé fin novembre le transfert des orques vers le Japon en raison du manque de « réglementation » sur le « bien-être animal » dans l’archipel nippon. « Il y a des parcs qui aujourd’hui sont en capacité d’accueillir des orques », comme « en Espagne », avait-elle suggéré.

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