Marine Tondelier et Olivier Faure font polémique avec une danse sur les réseaux sociaux, les élus de gauche se défendent

POLITIQUE - Les célébrations ne semblent pas permises à tous. Alors que la gauche tente toujours de mettre la pression sur Emmanuel Macron pour que celui-ci nomme Lucie Castets à Matignon, le groupe politique est secoué par une nouvelle polémique sur les réseaux sociaux. Les deux élus du Nouveau Front populaire ont été filmés lors des universités d’été d’EELV en train de s’amuser et de danser à une fête, de quoi irriter en irriter certains, notamment à droite et dans le camp du président.

Pour Matignon, la Macronie (presque) aussi divisée que le NFP en attendant le choix d’Emmanuel Macron

Sur les images filmées par la journaliste du Monde Rachel Garrat-Valcarcel ci-dessous, on peut apercevoir Marine Tondelier et Olivier Faure en train de danser sur la musique de Céline Dion « J’irai où tu iras », quelques minutes après avoir chanté avec d’autres élus du NFP. Son post sur X a été visionné près de 900 000 fois ce dimanche soir.

Une danse qui n’a pas été du goût de toute la classe politique, comme le relaye Le Parisien. Le député Ensemble Benjamin Haddad s’en est offusqué sur X : « Le soir d’un attentat antisémite, on rit, on danse, on s’amuse avec un personnage affublé du masque du président. Tout va bien au NFP », en référence au DJ présent dans la vidéo derrière Marine Tondelier et Olivier Faure, affublé pour l’occasion, d’un masque représentant une caricature d’ Emmanuel Macron.

Une polémique « grotesque » pour Olivier Faure

Ce dimanche, les deux intéressés ont réagi. Interrogée sur le plateau du « Grand Jury », Marine Tondelier a affirmé ne pas compter « passer la matinée à s’excuser ». « Je suis une femme politique sincère, franche, exemplaire, je ne bois pas, je ne fume pas (...) je danse », a expliqué la numéro 1 d’EELV.

Même son de cloche du côté d’Olivier Faure, qui a défendu sa collègue du NFP et qualifié ces critiques de « polémique grotesque ». « Nous sortons d’une immense fête populaire, les JO, où nous avons partagé le bonheur d’être ensemble, où nous avons chanté, dansé, ri, applaudi, alors que le monde brûle et la guerre est à nos portes. Tristes sires qui ne voient pas que la vie doit l’emporter », a-t-il déclaré sur X.

À voir aussi sur Le HuffPost :

Lucie Castets détaille comment gouverner si elle était finalement nommée Premier ministre

Parfois cité pour Matignon, Karim Bouamrane défend la nomination de Lucie Castets