Marine Le Pen refuse de condamner son allié autrichien du FPÖ

Leader of France's National Rally Party Marine Le Pen speaks during a news conference in Milan, Italy May 18, 2019. REUTERS/Alessandro Garofalo

POLITIQUE - Ne pas précipiter sa réaction. Marine Le Pen a refusé de condamner dans l’immédiat les agissements de son allié autrichien Heinz-Christian Strache (membre du FPÖ) pris dans la tourmente dans son pays en raison d’une vidéo où on le voit filmé en pleine tentative de collusion.

Au cours d’une conférence de presse organisée à Milan en marge d’un rassemblement des nationalistes européens, la présidente du RN a dit attendre de s’entretenir avec le vice-chancelier. Ce n’est qu’après avoir entendu ses explications et après discussion avec ses autres alliés européens qu’une décision sera prise.

Mais surtout, Marine Le Pen s’est émue de la révélation de cette vidéo, faite il y a deux ans, à quelques jours des élections européennes. “C’est une affaire de politique autrichienne”, a-t-elle dénoncé.

Elle a surtout préféré regarder le poids du FPÖ en Autriche, considérant qu’au-delà des agissements du leader de l’extrême droite dans le pays, le plus important est la force politique de ce parti. “Il regroupe 25% des électeurs. Quelle que soit la véracité des faits, ça ne fait pas disparaître le fait qu’un quart des Autrichiens sont favorables à la limitation de l’immigration ou qu’ils veulent que leurs choix de société soient respectés par l’Union européenne”, a-t-elle balayé.

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