Marine Le Pen réclame une "législation de guerre" contre l'islamisme

Après la décapitation en pleine rue du professeur d'histoire Samuel Paty, Marine Le Pen a réclamé lundi une "législation de guerre" contre l'islamisme qui s'inscrit à ses yeux dans une "stratégie de reconquête" républicaine et pas seulement "d'endiguement", après la décapitation d'un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet

Marine Le Pen a réclamé lundi une "législation de guerre" contre l'islamisme qui s'inscrit à ses yeux dans une "stratégie de reconquête" républicaine et pas seulement "d'endiguement", après la décapitation de Samuel Paty, un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet lors d'un cours sur la liberté d'expression.

"L'islamisme est une idéologie belliqueuse dont le moyen de conquête est le terrorisme. Puisque le terrorisme est un acte de guerre, il exige une législation de guerre", a asséné la présidente du Rassemblement national dans une allocution solennelle au siège de son parti à Nanterre. "Face à une force organisée et déjà installée, prosélyte et conquérante, notre président n'a proposé qu'une insuffisante et anachronique stratégie d'endiguement. La situation appelle une stratégie de reconquête", qui repose "sur trois piliers: la restauration de l'État, la réaffirmation de la République, l'unité de la nation", a estimé la candidate à la présidentielle.

Elle a déposé une gerbe devant le collège du Bois d'Aulne

Quelques heures auparavant, Marine Le Pen s'était rendue à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour déposer une gerbe devant le collège de l'enseignant décapité vendredi. Aucun responsable du RN n'a participé aux manifestations dimanche en son hommage, estimant en avoir "un peu marre de la 'politique de la bougie'". La dirigeante d'extrême droite a réclamé une "législation d'exception" qui "sera conforme à l'Etat de droit", "dirigée contre les terroristes" et qui "n'affectera aucunement les libertés publiques", avec des "procédures policières et judiciaires spécifiques", une "possibilité de surveillance étendue" et un "régime carcéral spécifique".

"Aucun étranger fiché S pour islamisme, en situation(...)


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