Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron « a peur du peuple »

La cheffe de file RN précise ne pas vouloir le poste de Première ministre : « j'envisage d'être présidente de la République » en 2027, rappelle-t-elle.  - Credit:AMAURY CORNU / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
La cheffe de file RN précise ne pas vouloir le poste de Première ministre : « j'envisage d'être présidente de la République » en 2027, rappelle-t-elle. - Credit:AMAURY CORNU / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Marine Le Pen refusera d'être Première ministre en cas de dissolution de l'Assemblée nationale et de victoire du Rassemblement national à des élections législatives anticipées, souhaitant se consacrer à la présidentielle de 2027, assure-t-elle samedi dans un entretien à Ouest-France. Son parti, porté par de bons sondages, apparaît comme la force politique qui profite le mieux de la crise politique et sociale actuelle.

Et, en cas de dissolution, «  je pense que nous pouvons envisager une majorité », estime la cheffe de file des députés RN. Il y aurait alors « un Premier ministre Rassemblement national à la tête d'une équipe composée des forces politiques qui souhaiteront participer à un gouvernement d'union nationale », moi, « j'envisage d'être présidente de la République » en 2027, a ajouté la triple candidate malheureuse à l'élection présidentielle. En cas d'accession à l'Élysée, elle assure qu'elle reviendra sur la réforme d'Emmanuel Macron et le report à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite.

Pendant la campagne présidentielle de 2022, Marine Le Pen a défendu le maintien de la retraite à 62 ans, souhaitant cependant permettre aux Français rentrés avant 20 ans sur le marché du travail de partir à 60 ans s'ils ont cotisé au moins 40 annuités.

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