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Marine Le Pen condamnée à une amende pour le faux tract contre Mélenchon

Marine Le Pen, le 2 avril 2013 à Paris.

La présidente du FN devra s'acquitter de 10 000 euros. Le document incriminé avait été diffusé durant la campagne des législatives, en 2012.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a été condamnée jeudi à 10 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) dans l’affaire du «faux tract» à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon. Dans un communiqué, l’avocat de Marine Le Pen, Me Wallerand de Saint-Just, a immédiatement annoncé que sa cliente faisait appel de cette condamnation.

Marine Le Pen était citée à comparaître pour «manœuvre frauduleuse» et publication d’un montage sans le consentement de l’intéressé, délits passibles d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, ainsi que d’une peine complémentaire de privation des droits civiques, autrement dit d’inéligibilité.

A (re)lire : Les «faux tracts» qui déchirent Le Pen et Mélenchon devant la justice

«C’est une condamnation sans faille (...) qui démontre que Marine Le Pen a eu des agissements délinquants, répréhensibles, contraires aux valeurs fondamentales de la République, et c’est un grand jour pour la démocratie», a réagi Me Raquel Garrido, avocate de Jean-Luc Mélenchon. Le Pen n’est pas condamnée à l’inéligibilité. Ni Jean-Luc Mélenchon, ni Marine le Pen, ni Wallerand de Saint-Just n’étaient présents à Béthune.

Après la brève prise de parole de Me Garrido devant le tribunal, une poignée de militants du Parti de gauche ont accueilli le jugement par des applaudissements. Cette procédure par citation directe a été lancée par l’ancien candidat du Front de gauche aux législatives de 2012 dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais à l’encontre de Marine Le Pen, ainsi que de deux militants locaux du FN. Les deux militants, dont l’un était tête de liste FN aux municipales à Maubeuge (Nord), ont été relaxés.

Marine Le Pen avait dit à plusieurs reprise sur les plateaux de télévisions «assumer» ce tract, se félicitant de «ce coup de communication politique». Son avocat avait estimé (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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