Marilyn Monroe, icône fragile dans la nouvelle bande annonce de "Blonde"

Ana de Armas et Adrien Brody dans
Ana de Armas et Adrien Brody dans

Netflix a dévoilé ce jeudi de nouvelles images du film sur la vie de Marilyn Monroe, tiré du roman de Joyce Carol Oates, Blonde.

Sur une reprise au tempo lent de Diamonds are a girl's best friends, on découvre une actrice peu sûre d'elle et de son talent, et qui s'accomode difficilement de la célébrité. Sur certains plans, l'actrice Ana de Armas y est stupéfiante de ressemblance.

"J'ai joué Marilyn Monroe, Marilyn Monroe, Marilyn Monroe... Je ne peux plus affronter une scène avec Marilyn Monroe. Marilyn n'existe pas. Quand je sors de ma loge, je suis Norma Jean (...) Marilyn Monroe n'existe que sur l'écran", livre-t-elle dans cette bande annonce.

"Marilyn Monroe n'existe que sur l'écran"

Blonde recrée de nombreuses scènes ou images vues maintes et maintes fois, comme celles avec ceux qui furent ses maris, le joueur de baseball Joe DiMaggio (Bobby Cannavale) et l'écrivain Arthur Miller (Adrien Brody).

Le film produit par Netflix sera diffusé sur la plateforme le 23 septembre prochain. Écrit et réalisé par Andrew Dominik (L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, 2007), le film avait été écarté de la sélection officielle du 75e festival de Cannes parce qu'aucune sortie en salles de cinéma n'avait été prévue en France.

Aux Etats-Unis, il fait l'objet d'une mention interdit aux moins de 17 ans pour ses scènes de sexe.

"Décomplexée et féministe"

"[Andrew Dominik] souhaitait que les spectateurs du monde entier comprennent non seulement ce que Marilyn pouvait ressentir en tant que star, mais aussi en tant que Norma Jean. J’ai trouvé que c’était l’approche la plus courageuse, la plus décomplexée et la plus féministe sur la trajectoire de cette femme que j’aie jamais vue", a déclaré Ana de Armas.

Le roman de Joyce Carol Oates, sorti en 2000, est l'un des plus célèbres de l'auteure américaine. Biographie fictive, il retrace une trajectoire cauchemardesque de Norma Jean Baker et dresse un portrait au vitriol de l'Amérique des années 50 et 60, notamment d'Hollywood.

Article original publié sur BFMTV.com