Mariage en vue entre la littérature générale et la bande dessinée

Hervé de La Martinière, le PDG de La Martinière Groupe, le 21 décembre 2009 à Paris.

La Martinière et Média Participations ont annoncé être entrés en négociations exclusives en vue de leur rapprochement. Le nouvel ensemble deviendrait le troisième éditeur français derrière Hachette et Editis.

Grosse concentration en perspective dans le paysage d’ordinaire plutôt tranquille de l’édition française. La Martinière Groupe, qui détient la maison de littérature générale et de sciences humaines Le Seuil, l’américain Abrams et les Editions de la Martinière, a annoncé être «entré en négociations exclusives avec Média Participations. Nous étudions les possibilités d’un rapprochement entre nos deux groupes dans le cadre d’un échange d’actions. Je dois penser à l’avenir de la maison que j’ai fondée il y a vingt-cinq ans», a déclaré dans un communiqué Hervé de La Martinière, le PDG du groupe.

Passation de témoin progressive

Cinquième groupe d’édition français avec un chiffre d’affaires de 355 millions d’euros en 2016 et 1 000 salariés, Média Participations est le propriétaire des maisons Dargaud, Dupuis, Rustica, Lombard ou encore Fleurus consacré à la jeunesse. De Lucky Luke au Chat du rabbin en passant par Gaston Lagaffe, Blake & Mortimer, Spirou ou encore Largo Winch, Média Participations est très présent dans la bande dessinée mais aussi dans l’édition pratique. Il avait tout récemment commencé à se diversifier dans la littérature générale en prenant le contrôle des éditions Anne Carrière en juin. «Notre société, comme celle d’Hervé de La Martinière, est d’abord un groupe familial qui a, depuis trente ans, fédéré en Belgique et en France des actionnaires fidèles et sensibles aux spécificités de nos métiers de création», a rappelé Vincent Montagne.

Très présent dans la littérature générale et les beaux livres, La Martinière groupe pointe de son côté au septième rang des éditeurs français avec un chiffre d’affaires de 206 millions d’euros en 2016 et 500 salariés. Principalement détenu par les deux frères Wertheimer, Alain et Gérard (les actionnaires du groupe (...)

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