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Le mari de Nancy Pelosi attaqué, l’agresseur cherchait la cheffe démocrate

ANGELA WEISS / AFP

Le mari de la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a été violemment agressé à coups de marteau lors d’une effraction au domicile du couple à San Francisco, vendredi 28 octobre au petit matin, rapporte le San Francisco Chronicle.

Le drame représente “une escalade glaçante dans une série de violences et de menaces visant les dirigeants politiques à travers le pays”, écrit le Washington Post.

Le suspect, identifié par la police comme étant David DePape, 42 ans, cherchait la démocrate et a crié “Où est Nancy ? ”, selon les informations du journal.

Nancy Pelosi se trouvait à Washington à ce moment-là, d’après la police du Capitole.

Biden dénonce une agression “ignoble”

Paul Pelosi, 82 ans, a été emmené à l’hôpital et a subi une intervention chirurgicale pour réparer une fracture du crâne et “des blessures graves au bras droit et aux mains”, a fait savoir le porte-parole de Nancy Pelosi, et il devrait se rétablir complètement.

Le chef de la police de San Francisco, William Scott, a déclaré lors d’une conférence de presse que la police était intervenue à 2 h 27 vendredi pour une effraction au domicile de Nancy Pelosi. Ils ont trouvé l’agresseur, qui a saisi un marteau appartenant aux Pelosi et a attaqué Paul Pelosi devant la police. La police a arrêté David DePape. Le procureur Brooke Jenkins a déclaré vendredi que les procureurs “pensent qu’il y aura suffisamment de preuves pour l’inculper de multiples délits”, dont tentative de meurtre, agression avec une arme mortelle, cambriolage et maltraitance de personnes âgées. David DePape a également été emmené à l’hôpital.

Le président américain, Joe Biden, a dénoncé une agression “ignoble”.

Comme un “écho” à l’assaut du Capitole

La cheffe des démocrates au Congrès bénéficie d’un service de sécurité assuré par la police du Capitole, explique le Washington Post. “Paul Pelosi, en revanche, ne bénéficie pas de la protection de la police du Capitole ou de toute autre entité gouvernementale lorsqu’il n’est pas avec [elle], selon trois personnes au fait du protocole de sécurité.”

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