Marches de la mort : un survivant du camp de Flossenbürg témoigne de la barbarie nazie

"J’ai 103 ans, mais je n’en reviens toujours pas de m’en être sorti. J’étais jeune et je crois que ma volonté de vivre était plus forte que tout. Je me suis engagé dans la Résistance début 1943 après m’être enfui d’Allemagne le 24 décembre 1942. Un peu plus d’un mois plus tôt, le 11 novembre, les Allemands, pour bien marquer le coup de cette date symbolique, réquisitionnent les travailleurs de plusieurs usines en région parisienne. Je travaille alors comme soudeur aux ateliers de Ris-Orangis et je suis envoyé dans la région de Leipzig. Je profite des grands mouvements de foule des fêtes de fin d'année pour m’échapper. Mon physique juvénile m’aide à ne pas attirer l’attention. Je rejoins de la famille installée dans le Jura où je fais la connaissance du lieutenant Henri Giroux qui recrute pour la Résistance. Je m’engage aux F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) au sein du réseau Mithrade du B.C.R.A. de Londres (Bureau central des Renseignements Actions) sous les ordres du lieutenant-colonel Herbinger."

"Sur dénonciation, je suis arrêté le 13 septembre 1943. Je suis d’abord envoyé à Auschwitz. C’est là qu’on me marque comme une bête : on me tatoue le numéro 185 031. Juste après, je suis transféré à Buchenwald, puis au camp de concentration de Flossenbürg. Les conditions de vie sont épouvantables. Les SS font régner la terreur. J’assiste à des pendaisons et des exécutions. Par chance, parce que je suis soudeur, je travaille dans une usine de l’entreprise Messerschmitt qui confectionne (...)

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