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« Marche des libertés » : Jean-Luc Mélenchon enfariné dès le départ

Jean-Luc Mélenchon au départ de la « Marche des libertés » samedi à Paris.
Jean-Luc Mélenchon au départ de la « Marche des libertés » samedi à Paris.

Jean-Luc Mélenchon enfariné mais globalement une ambiance bon enfant: militants politiques et syndicaux, activistes écolos et associatifs ont défilé samedi dans de nombreuses villes pour dénoncer « les attaques contre les libertés » qui se multiplient selon eux à la faveur de la montée de l'extrême droite et de lois « liberticides ». Ils étaient 9 000 à Paris selon la police, mais 70 000 selon les organisateurs, lesquels ont compté au total en France 150 000 manifestants.

Peu après 14 heures, au démarrage place de Clichy en direction de la République, Jean-Luc Mélenchon a reçu de la farine sur le visage. En dénonçant un acte « lâche » qui « aurait pu être pire », le leader de La France insoumise a fait état d' « une grande tension » et d' « un seuil qui a été franchi » quelques jours après que le chef de l'Etat eut reçu une gifle lors d'un déplacement dans la Drôme. Devant les journalistes, l'auteur présumé - qui n'avait pas été interpellé en milieu d'après-midi - s'est présenté comme un « souverainiste ».

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La « Marche des libertés » est une sorte de grand rattrapage pour les milieux militants de tous secteurs après un an et demi de crise sanitaire qui a compliqué l'organisation de manifestations. Le sujet des libertés s'est imposé de lui-même aux dires des initiateurs de l'appel, le député Insoumis Eric Coquerel et le porte-parole de Générations Thomas Portes. Car ils savaient que la bonne forme de l [...] Lire la suite