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Marche contre l'antisémitisme en France: une image d'unité qui cache de profondes divisions politiques

REUTERS - CLAUDIA GRECO

Plus de 180 000 personnes dans tout le pays, 105 000 personnes selon la police dans les rues de Paris hier à l’appel des présidents des deux chambres du Parlement pour dire non à l’antisémitisme. Alors que les actes de haines contre les juifs ont explosé ces dernières semaines. Une mobilisation réussie après une petite semaine de polémique déclenchée par la participation de l’extrême droite à cette marche.

Les autorités peuvent être soulagées. La manifestation parisienne contre l'antisémitisme s'est déroulée dans le calme. La marche avait été placée sous haute sécurité avec le déploiement de 3 000 policiers et gendarmes. Mais aucun incident majeur à déplorer. Et les citoyens ont fait le déplacement en nombre, il n’y avait pas que des politiques dans le cortège. 105 000 manifestants, selon la police. Cela faisait très longtemps, depuis 1990, que les Français ne s’étaient pas autant mobilisés contre l'antisémitisme. L’ancien président François Hollande, qui était derrière la banderole, en tête de cortège, à côté de la Première ministre parle d’un succès populaire.

« Ce qui était important c’est cette mobilisation populaire, confie l’ancien chef de l’État, que les Françaises et les Français aient compris ce qui était le sens de cette manifestation, une manifestation profondément républicaine. »

L’absence critiquée d’Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon

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