Marche contre l’antisémitisme : LFI, PS, RN, Borne… Qui y participera (ou pas) ?

Pas d'union nationale contre l'antisémitisme : au lieu de réunir la classe politique, la « grande marche civique » prévue dimanche à Paris, où se rendra la Première ministre, Élisabeth Borne, se heurte au boycott de LFI et à la participation du RN jugée encombrante à gauche et dans la majorité. « Une mobilisation générale » contre la recrudescence des actes antisémites en France (plus de 1 000 en un mois) a été proposée par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et par le président du Sénat Gérard Larcher dans une tribune publiée par Le Figaro, mardi 7 novembre.

Mais le défilé prévu ce dimanche entre le Palais-Bourbon et le Sénat ne fait pas l'unanimité au sein de la classe politique. Loin de là !

Le RN et Reconquête ! acceptent l'invitation

Pas question pour Marine Le Pen de renoncer. « J'y participerai » et « j'appelle l'ensemble de nos adhérents et de nos électeurs à venir se joindre à cette marche », a-t-elle lancé mercredi. « Plus il y aura de monde et mieux ce sera », a ajouté la cheffe de file des députés RN, assurant être prête à défiler « en queue de cortège » puisque sa présence dérange. « Éric Zemmour et Marion Maréchal répondent présents à la marche contre l'antisémitisme organisée dimanche », a annoncé le parti Reconquête, sur X.

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