Marche contre l’antisémitisme : opération réussie pour Larcher et Braun-Pivet

Pendant la marche civique contre l'antisémitisme, le 12 novembre 2023, à Paris.  - Credit:Laure Boyer/Hans Lucas via AFP
Pendant la marche civique contre l'antisémitisme, le 12 novembre 2023, à Paris. - Credit:Laure Boyer/Hans Lucas via AFP

D'interminables files d'attente se forment à la sortie du métro Invalides, à Paris, dimanche 12 novembre, peu avant 15 heures. Cette foule nerveuse se dirige vers l'esplanade des Invalides, point de départ de la marche « contre l'islamisme et pour la République ».

Plusieurs dizaines de milliers de Français s'y sont réunis, à l'appel de la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et du président du Sénat, Gérard Larcher – 105 000, selon la préfecture de police.

La plupart sont venus sans pancarte ni drapeau. Seuls les élus de la République, ceints de leur écharpe tricolore, sont reconnaissables sur l'esplanade, noire de monde.

Des élus de tous bords – à l'exception notable des représentants de La France insoumise – sont présents. On reconnaît, par exemple, Sylvain Maillard, le président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale ; Jean-Paul Mattei, président du groupe MoDem, Bertrand Bancher (Liot), et des dirigeants de droite comme Xavier Bertrand ou encore Michel Barnier. À gauche, Marine Tondelier (Les Écologistes), Olivier Faure (Parti socialiste) et Fabien Roussel (Parti communiste) sont arrivés ensemble à la marche, sous quelques huées.

« Le Pen casse-toi ! »

Yaël Braun-Pivet avait en revanche prévenu que le cortège de tête – composé d'anciens présidents de la République, Premiers ministres et de membres de l'actuel gouvernement – ne défilerait « pas à côté du RN ».

Promesse tenue : Marine Le Pen, Jordan Bardella et quelques dizaines d'élu [...] Lire la suite