Marche contre l’antisémitisme : « Nous sommes là où nous devons être », assure Marine Le Pen
Elle s’est enfin élancée. Après une semaine de polémique, la grande marche contre l’antisémitisme est partie ce dimanche de l’esplanade des Invalides à Paris. Malgré les contestations de la gauche et de la majorité, Marine Le Pen et les élus du Rassemblement national ont répondu à l’appel.
« Nous sommes exactement là où nous devons être », a lancé la cheffe de file des députés du Rassemblement national Marine Le Pen, relayée par BFMTV. La présence du parti est vivement critiquée en raison de son passé antisémite. Dans le cortège, Marine Le Pen a estimé qu’il s’agissait de « petite politique politicienne ».
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La Nupes marche « contre l’antisémitisme et tous les fauteurs de haine et racisme »
Le Golem, un collectif récemment créé pour lutter contre l’antisémitisme, a brièvement essayé de s’opposer à la participation du Rassemblement national au début de la manifestation. Les militants ont finalement été contenus par la police.
Les partis de gauche réunis au sein de la nouvelle Nupes, c’est-à-dire sans La France insoumise (LFI), ont affiché leur unité avant le départ de la marche. « Contre l’antisémitisme et tous les fauteurs de haine et racisme », affichait leur banderole, note Le Monde. Marine Tondelier, Fabien Roussel et Olivier Faure mais aussi SOS-Racisme et la Ligue des droits de l’Homme ont revendiqué, sur l’esplanade, le fait de mener un cortège séparé, « sans mett...