En marche, cible des hackers de Fancy Bear ?

Capture d'écran des sites des Fancy Bears, dont le graphisme et la rhétorique rappellent ceux des Anonymous.

Selon un rapport de l'entreprise Trend Micro, que «Libération» a pu consulter, la campagne Macron aurait été visée par les pirates informatiques que Washington a accusés d'avoir perturbé la présidentielle américaine sur ordre du Kremlin. L'agence française en charge de la sécurité informatique incite néanmoins à la «prudence».

L’équipe d’En marche a-t-elle été visée, ces deux derniers mois, par les pirates informatiques qui se sont illustrés en 2016 dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis ? C’est ce qu’affirme un rapport établi par l’éditeur japonais de solutions de cybersécurité Trend Micro, à paraître ce mardi, que Libération a pu consulter. Dans ce document d’une quarantaine de pages, la campagne d’Emmanuel Macron est en effet mentionnée dans la – très longue – liste des cibles d’un acteur que l’entreprise a baptisé Pawn Storm. Un groupe connu également sous les noms de Fancy Bear, APT28 ou Sednit, et accusé par les autorités américaines d’être lié au GRU, le renseignement militaire russe.

En octobre, Washington lui a imputé le piratage, sur ordre du Kremlin, des mails du Comité national démocrate (DNC) et de ceux du directeur de campagne de Clinton, publiés par WikiLeaks, mais aussi celui des documents internes de l’Agence mondiale antidopage.

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Actif depuis 2004, Pawn Storm-Fancy Bear a surtout attiré l’attention ces trois dernières années. Et pour cause: l’inventaire des cibles qui lui sont attribuées n’a cessé de s’étoffer. Sa «signature» – modes opératoires, logiciels mis en œuvre, infrastructures utilisées, etc. – a été repérée chez des entités gouvernementales et militaires américaines et européennes, des opposants russes à Vladimir Poutine, des militants ukrainiens, des médias (dont le New York Times et Al-Jezira)…

Elle a été détectée également chez TV5 Monde, après l’attaque subie par la chaîne en avril 2015. Puis, l’an dernier, du côté du Premier ministre et (...)

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