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Marc Francelet : le journaliste aux 400 coups devant les juges

Marc Francelet

Le journaliste Marc Francelet, dit "Marco les bons tuyaux", devait comparaître à partir de ce lundi 15 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris pour recel d'abus de biens sociaux et escroquerie aux Assedic. Enquête publiée dans "le Nouvel Observateur" du 20 septembre 2012.

Depuis qu'il est petit, Marc Francelet mord les lignes jaunes. Peut-être à cause d'une mère trop aimante ? Le sexagénaire, tête de moine paillard, vocabulaire fleuri, tutoiement automatique, n'est pas un adepte de l'introspection. Depuis cinquante ans, il est trop occupé à mélanger les genres. Businessman et journaliste. Apporteur d'infos autant que d'affaires. Négociant en histoires. Baratineur de première.

Il monte des coups à Singapour ou en Angola, fréquente les politiques - de préférence ceux qui œuvrent dans l'ombre - et vibrionne dans les arrière-salles des rédactions. "Il aurait fait un excellent patron de journal" (Franz- Olivier Giesbert, directeur du "Point") ; "Il est doté d'un sixième sens hors du commun" (Guillaume Durand, journaliste de radio et de télévision) ; "Vous allez à Saint-Tropez ? Il est là. Vous allez dans un mariage sélect du Tout-Paris ? Vous ne pouvez pas le louper" (Pierre Charon, sénateur UMP) ; "Marc ? C'est un dandy des grands chemins " (Michel Laffon, éditeur) ; "Il m'a toujours fait marrer" (Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG d'Elf ).

Schéhérazade version San Antonio

Avec Marc Francelet, c'est vrai, on commence toujours par rire. Sorte de Schéhérazade version San Antonio, il vous balade de digressions échevelées en parenthèses exubérantes, sans cesse entrecoupées de conversations téléphoniques avec de mystérieux associés ou un médecin star (...)

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L'ex-paparazzi Marc Francelet jugé à Paris