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Manque de sommeil : une étude confirme que le café améliore la vigilance

A latte is a coffee drink made with espresso and steamed milk.

Selon une étude, le café permet de limiter les effets d’une nuit écourtée sur la fonction cognitive.

Après une nuit compliquée, le premier réflexe est souvent de boire un café. Une habitude infondée ou un geste vraiment utile ? Une nouvelle étude apporte une réponse concrète et suggère que le café permet de limiter l’effet de la perte de sommeil sur la fonction cognitive.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont simulé une restriction de sommeil (cinq heures par nuit) sur une semaine de travail. Ils ont constaté que boire régulièrement du café aide à réduire les impacts sur la vigilance, le temps de réaction, la précision et la mémoire. La consommation de café avec de la caféine aide à minimiser les réductions de l'attention et des fonctions cognitives, par rapport au café décaféiné.

Les chercheurs précisent que cet effet s’est produit principalement au cours des trois à quatre premiers jours de sommeil restreint. Par contre, au cinquième et dernier jour, aucune différence n'a été observée entre les buveurs de café classique et de café décaféiné. Un effet qui aurait donc un impact temporaire.

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Rien ne remplace le sommeil

Des recherches antérieures suggèrent que la consommation aiguë de café caféiné peut réduire l'impact de la privation de sommeil sur les déficits d'attention et de fonction cognitive à court terme. Cette étude est parmi les premières à examiner si cet effet peut être traduit dans une situation réelle, où les boissons contenant de la caféine sont couramment consommées tous les jours par des personnes qui souffrent de restriction chronique du sommeil. Notre étude indique qu'une consommation modérée de café peut atténuer certaines répercussions d'une réduction du sommeil sur quelques jours, mais cela ne remplace pas une bonne nuit de sommeil sur le long terme”, a expliqué Denise Lange, co-auteure de cette étude.

Cette étude a été menée à l'institut de médecine aérospatiale de Cologne (Allemagne). 26 participants ont été assignés au hasard à des groupes buvant du café caféiné (contenant 300 mg de caféine) ou du café décaféiné en double aveugle. Pendant cinq jours, le sommeil de tous les participants a été limité à cinq heures par nuit. Chaque jour, ils ont évalué leur somnolence subjective et ont été testés sur les niveaux de vigilance, le temps de réaction, de précision et de mémoire.

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