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Manque de personnel à l'hôpital: Hidalgo veut "faire sauter complètement le numerus clausus"

Anne Hidalgo sur BFMTV-RMC le 28 octobre - BFMTV
Anne Hidalgo sur BFMTV-RMC le 28 octobre - BFMTV

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La fin du numerus clausus. La candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo défend cette mesure pour faire face au manque de personnel dans les hôpitaux.

"Il faut faire sauter complètement le numerus clausus qui nous empêche de recruter", face à la situation tendue à l'hôpital et au manque de lits, a défendu Anne Hidalgo sur BFMTV-RMC ce jeudi matin, alors que le gouvernement promettait d'aller dans ce sens. "Il faudrait former 15.000 médecins par an en France, mais on en forme moins de 10.000", regrette-t-elle.

Le numerus clausus signifie "nombre fermé". Il fixe le nombre limite d'étudiants qui peuvent accéder à la deuxième année des études de santé.

La socialiste promet également de revenir sur les conditions de travail et les salaires de ce personnel. "C'est trop dur de travailler à l'hôpital", a-t-elle insisté. Et de fustiger le Ségur de la santé mené par le gouvernement.

"Les choses n'ont pas été anticipées [par le gouvernement]", a martelé la maire de Paris, qui a rappelé la mobilisation du personnel hospitalier avant la crise du Covid-19. Le Ségur de la santé organisé n'a pas suffit, menant à une situation "où tous ces professionnels de santé sont rincés, épuisés."

"Remplacer les ARS"

Autre proposition de la candidate sur la santé: "remplacer les ARS". Selon Anne Hidalgo, "aujourd'hui, ça ne sert à rien." "Elles ont été créées pour contenir les dépenses de santé. Je ne dis pas qu'il ne faut bien dépenser mais il faut partir des besoins de la population." 876450610001_6279152024001

La candidate en veut pour preuve l'hôpital de Saint-Vallier (Drôme), menacé par le manque de médecins. Elle avait annoncé cette proposition mercredi, lors de son premier déplacement de campagne sur le thème de la santé et des déserts médicaux.

"L’humain, la santé, l'école." C'est le sens du programme que s'apprête à défendre la candidate socialiste (PS) à la présidentielle, créditée pour le moment de 5 à 6 % des intentions de vote au premier tour dans les sondages.

Article original publié sur BFMTV.com