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Manifestations contre l'extrême droite : Mélenchon enfariné, la gauche inquiète du "climat pré-fasciste"

Enfariné, certes mais souriant. Présent samedi dans le carré de tête de la manifestation contre l'extrême droite, Jean-Luc Mélenchon a eu le droit à un jet de farine avant même que le cortège ne s'ébranle vers le Nord de la capitale. Les lunettes enlevées, il époussette son jean. "Le blanc, ça me va, plaisante-t-il. Je ne dis rien, car je risque d'être traité de complotiste." Mais rapidement, il se montre plus sérieux. "Un seuil a été franchi", note-t-il. Craint-il que la violence monte encore d'un cran? "Bien sûr que oui." Et de rappeler que 4.000 Insoumis ont déposé plainte contre le youtubeur d'extrême droite Papacito pour avoir simuler un meurtre d'un électeur Insoumis. "Tout le monde se sent menacé", note le candidat à l'élection présidentielle. Mais, "je dis à ceux qui ont des projets à mon sujet qu'ils ne me font pas peur".

Sur Twitter, les mélenchonistes ont vite accusé un individu d'extrême droite d'être l'auteur du geste. Quelques minutes avant tout cela, Mélenchon pointait du doigt "le déploiement violent de l'extrême droite qui tient le haut du pavé" en espérant que cette manifestation rassemblant la gauche politique, syndicale et associative soit le "commencement de quelque chose" face à une "extrême droite qui a gagné du terrain". Et de pointer du doigt l'Elysée : "Des intellectuels d'extrême droite ont été flattés par Emmanuel Macron, cela a permis une banalisation."

Marche des gauches

"Banalisation." Quelques pas plus loin, le secrétaire national d'Europe-Ecol...


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