Manifestations du 1er-Mai : Élisabeth Borne déplore le franchissement d’un « nouveau palier dans la violence »
Au lendemain des manifestations du 1er-Mai, Élisabeth Borne a dressé le bilan de cette treizième journée de mobilisation à l’encontre de la réforme des retraites. Bien que 540 personnes aient été interpellées à travers toute la France, dont 305 à Paris, et que 406 policiers et gendarmes aient été blessés, selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, « la très grande majorité des manifestations s’est parfaitement déroulée », a estimé la Première ministre lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Elle a salué « l’esprit de responsabilité des organisations syndicales et l’engagement des préfets et des forces de l’ordre pour garantir la liberté fondamentale de manifester et préserver la sécurité des cortèges ».
Les manifestations ont toutefois été émaillées de violences, dans plusieurs grandes villes. Dès la matinée, à Paris, Lille, Lyon ou Nantes, « des groupes violents se sont mêlés à des cortèges pacifiques ». « Ces groupes n’ont qu’un objectif, s’en prendre aux forces de l’ordre, créer le désordre et le chaos » et « cette violence est intolérable », a développé Élisabeth Borne. « Les images que nous avons vues, notamment celles d’un policier brûlé par un cocktail molotov (à Paris, NDLR) sont insupportables et illustrent qu’un nouveau palier a été franchi dans la violence », a ajouté la cheffe du gouvernement, qui s’attend à ce que ces actes soient « condamnés avec la plus grande fermeté ».