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Manifestation de Pegida à Calais : l'ex-commandant de la légion étrangère arrêté

Des policiers surveillent le site d'Eurotunnel à Coquelles, près de Calais, le 21 janvier 2016

Le général Christian Piquemal, ancien numéro un de la légion étrangère, a été interpellé ce samedi à Calais en marge d'un rassemblement du mouvement islamophobe interdit par la préfecture.

La Préfecture avait l'interdit par crainte de débordements. Le rassemblement du mouvement islamophobe et anti-migrants Pegida a finalement eu lieu ce samedi à Calais, où des militants ont été interpellés, selon plusieurs médias.

Parmi eux, le général Christian Piquemal, ancien commandant de la légion étrangère de 1994 à 1999 et ex-président de l’Union nationale des parachutistes (UNP). Après avoir pris la parole à plusieurs reprises devant la gare de Calais, dans le centre-ville de la cité portuaire., le général a été «interpellé et emmené à l’écart, dans un véhicule de police», selon la Voix du Nord. «Nous maintenons notre participation, apolitique, qui se fera dans l’ordre, le calme et la discipline des "vieilles troupes" ; j’y serai présent physiquement», avait déclaré le général dans un communiqué annonçant sa venue à Calais.

Les policiers viennent d'arrêter le général Piquemal, ancien patron de la légion étrangère. #calais

— Hugo Clément (@hugoclement) February 6, 2016

Le General Piquemal placé en GAV, ainsi qu’un personne ayant fait un salut hitlerien selon @GaspardGlanz #Calais #Pegida

— David Perrotin (@davidperrotin) February 6, 2016

Une dizaine de personnes au moins ont également été interpellées, dont le président du mouvement Pegida France, Loïc Perdriel, selon la Voix du Nord. Les manifestants arrêtés ont été menottés et emmenés dans un bus à l'écart, a rapporté l'AFP. Ces arrestations ont eu lieu au début de l'après-midi, après que des échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et environ 150 manifestations, réunis devant la gare de Calais. Quelque 150 personnes étaient réunies devant la gare de Calais. Les personnes rassemblées ont entonné une marseillaise, agité des drapeaux français, et crié des slogans tels que «On (...)

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