Manifestation en Espagne, Arizona, COP29 : les informations de la nuit

Des manifestants protestent contre la gestion de la crise des inondations à Valence, en Espagne le 9 novembre 2024.

Inondations meurtrières en Espagne : des dizaines de milliers de personnes dans la rue. “La manifestation massive qui a parcouru le centre de Valence” samedi avait pour “objectif principal […] de faire démissionner Carlos Mazón”, le président du gouvernement régional de la Communauté valencienne du Parti Populaire (droite), résume El País. Le dirigeant est accusé par les sinistrés d’avoir tardé à réagir face aux inondations du 29 octobre qui ont fait au moins 220 morts dans le sud-est du pays, la semaine dernière. “Nous avons dû monter sur le toit et utiliser des draps en guise de cordes, pour sauter jusqu’à la maison du voisin. Ils ne nous ont pas prévenus, ils nous ont laissés seuls, abandonnés, et les pompiers ne sont arrivés que le cinquième jour. Les voisins étaient les seuls à nous apporter à manger, ” a raconté samedi Nerea Reis, une manifestante, au quotidien espagnol. “Face à cette cocotte-minute, l’avenir politique de Mazón est fragile”, estime El País. Après ces inondations, des dizaines de personnes sont encore recherchées, d’après le tribunal supérieur de justice de la région de Valence.

Présidentielle américaine : Trump remporte l’Arizona. Après quatre jours de décompte, les chaînes CNN et NBC ont déclaré samedi le candidat vainqueur de cet État du sud-ouest, traditionnellement républicain mais qui avait basculé de justesse en 2020 en faveur de Joe Biden. La victoire de Trump en Arizona signifie que l’ancien président est ressorti gagnant dans tous les États clés du scrutin. Le républicain “a fortement insisté pendant sa campagne sur la sécurité des frontières, l’immigration et la criminalité commise par les migrants clandestins, autant de questions qui ont trouvé un écho dans un État pivot confronté à un afflux record de migrants l’année dernière”, souligne Politico. L’Arizona “penchait du côté du parti démocrate ces dernières années, de nombreux mandats électoraux étant détenus par des démocrates”, remarque le magazine. Mais “l’ex-président a finalement ramené l’État dans le giron des Républicains”.

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