Manger des frites augmenterait le risque de dépression et d’anxiété
Elles ont la réputation de réconforter les cœurs (et les estomacs), et pourtant. Une recherche, publiée le 24 avril dans la revue scientifique PNAS et relayée par RTL, révèle que la consommation d’aliments frits est associée à un risque plus élevé d’anxiété et de dépression.
Les chercheurs chinois, partant du constat que “les habitudes alimentaires occidentales ont été défavorablement liées à la santé mentale”, ont voulu connaître l’impact à long terme d’une consommation d’aliments frits, en particulier les frites, notent-ils dans leur rapport.
L’étude s’est basée sur le suivi de 140 728 personnes pendant plus de 10 ans. Les résultats montrent que la consommation de ces aliments gras est “fortement associée” à un risque plus élevé de 12% d'anxiété et de 7% de dépression. Les hommes et les jeunes populations étaient particulièrement concernés.
La faute à l'acrylamide, “un contaminant” présent dans les aliments frits qui perturbe l’activité cérébrale, et pourrait ainsi induire des comportements anxieux et dépressifs, estiment les auteurs.
Pour eux, “ces résultats (...) fournissent des preuves solides pour démêler le mécanisme de l'anxiété et de la dépression déclenchées par l'acrylamide, et soulignent l'importance de réduire la consommation d'aliments frits pour la santé mentale”.
En revanche, pour certains spécialistes de la nutrition, ces conclusions ne prouvent pas que les aliments frits entraînent une dépression ou une anxiété. Il serait possible d'interpréter ces résultats “dans (...)
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