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Mama Kin Spender fraîcheur australe

Un vent de fraîcheur qui nous vient, paradoxalement, d’Australie (avec le réchauffement climatique, il n’y a plus de logique). Ce duo folk rock réveille un genre un tantinet moribond et cela tient à quelques particularités : une façon subtile de superposer les voix, des percussions enjouées aux sonorités naturelles, une touche de gospel accentuée par de véritables chorales qui interviennent sporadiquement - jusqu’à vingt chanteurs, les tourneurs doivent s’arracher les cheveux. Et, comme souvent, ce petit décalage, si typique de tout ce qui provient d’Australie. Quelques précisions sur ses deux membres fondateurs : Mama Kin, de son vrai nom Danielle Caruana, est originaire de la ville de Fremantle (à proximité de Perth). Mère de deux enfants, Banjo et Jahli (ça ne s’invente pas), elle a déjà, en solo, quelques succès à son actif, dont la chanson Torn my Heart Out.

Thomas Spender, lui, est producteur, natif de Melbourne ; une belle carrière, une grande ouverture d’esprit musicale, qui peut le mener de Prince jusqu’à Spoon. Enfin, il est lui-même, tout comme Prince, un multi-instrumentiste hors pair.

Plus convaincant dans son versant folk/blues (voir le saisissant Carry Me) que rock - mais cela tient sans doute à mes propres goûts, qui m’ont toujours plus orienté vers les ballades pour feux de camp que les stades et les tatouages. Quoi qu’il en soit, la formation est prometteuse, et l’idée même de les entendre un jour en concert est alléchante, mais pour cela il nous faudra attendre, car si tournée il y a bien, elle a lieu pour le moment sur leur territoire. A suivre, assurément.

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17-24 mars
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