Malus écologique : les recettes fiscales explosent
Le gouvernement a décidé de frapper plus fort en 2024. Afin de dissuader les Français d’acheter des véhicules trop polluants, le malus écologique a été revu et concerne désormais les véhicules émettant plus de 117 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre, contre 123 g de CO2/km en 2023. Il s’agit des véhicules ayant fait l'objet d'une réception communautaire ou réception CE, ou ceux ayant une puissance fiscale supérieure à 4 chevaux-vapeur pour les véhicules n'ayant pas fait l'objet d'une réception communautaire.
Comme l’a rapporté Capital à la fin de l'année dernière, ce changement de seuil du malus a des conséquences. Par exemple, les SUV et les sportives voient leur taxe à l'immatriculation être bien plus élevée que leur valeur d’achat. Plus de véhicules taxés signifie plus de recettes pour l’État. Ainsi, comme le rapporte PhonAndroid en se basant sur une étude de NGC Data, les recettes fiscales ont déjà explosé en début d’année. Si elles avaient rapporté 379 millions d’euros sur toute l’année 2023, rien qu’au premier semestre 2024, elles ont quasiment doublé à 737 millions d’euros.
À titre de comparaison, les recettes fiscales liées au malus écologique avaient rapporté 246 millions d’euros en 2022. Pour expliquer cette hausse, il faut évidemment prendre en compte l’abaissement du seuil, mais également l’augmentation des montants de la taxe. En effet, selon le nombre de CV du véhicule, le malus peut varier de 1 000 euros (4 CV) à 60 000 euros (15 CV). En continuant sur ce (...)
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