Malus écologique : quels véhicules rapportent le plus à l'État ?
Le malus écologique, c'est le cauchemar de n'importe quel amateur de voitures sportives. En France, à quelques exceptions près, n'importe quel modèle 100 % thermique et un peu velu est sanctionné d'un malus de 60 000 euros.
Cette taxe rapporte gros à l'État, mais elle ne provient pas forcément des véhicules auxquels on pense en premier lieu. En effet, les premières "victimes" ne sont pas les possesseurs de Ferrari ou de Lamborghini, mais plutôt les professionnels et les acheteurs de voitures plus conventionnelles.
Le malus rapporte gros à l'État
Pour rappel, et comme chaque année depuis l'instauration de ce barème, au 1er janvier 2024, le malus écologique a vu son seuil abaissé à 118 g/km de CO2 pour une taxe allant jusqu'à 60 000 euros. Et ce durcissement a fait du bien aux recettes gouvernementales liées à cette taxe, puisqu'elles ont quasiment doublé au cours du premier semestre 2024. Avec l'abaissement du seuil, davantage de modèles sont touchés par le malus, mais beaucoup le sont aussi plus sévèrement. Ainsi, un simple Peugeot 3008 essence qui était sanctionné d'un petit malus équivalent à une centaine d'euros en 2023, a vu sa taxe multipliée par trois ou quatre avec le nouveau barème.
Selon les chiffres publiés par NGC-Data, sur le premier semestre, le volume de véhicules assujettis au malus écologique a augmenté seulement de 2,6 % par rapport à la même période l'an passé. Une augmentation pas forcément si significative dans le sens où les constructeurs se sont adaptés, avec la multiplication de modèles hybrides (micro-hybride, full hybride ou PHEV). Mais de leurs côté, les recettes fiscales ont explosé par rapport à la même période en 2024, avec 737 274 664 euros contre 379 823 713 euros,...Lire la suite sur Autoplus