Malus écologique : cette profession s'y est pas soumise !
Le malus écologique est arrivé en 2007, avec pour objectif de pénaliser les acheteurs de voitures jugées polluantes.
Pas de malus pour ce métier
Ainsi, ce dernier prend la forme d’une taxe, dont le montant est indexé sur les émissions de CO2 des véhicules concernés. Et bien évidemment, celui-ci ne cesse de grimper au fil des années, puisqu’il est aujourd’hui plafonné à 60 000 euros, et n’est plus limité à 50 % du prix de la voiture. Autant dire que ça fait alors très mal pour certains modèles, dont le malus est plus élevé que le tarif de base. Et tout le monde est concerné par cette mesure, qui rapporte bien évidemment des sommes astronomiques à l’État tous les ans. Même les professionnels. Cependant, il existe tout de même une petite exception, pour un corps de métier bien particulier. En effet, depuis le 1er janvier 2023, les véhicules des sapeurs-pompiers français, qu'ils soient lourds ou légers, bénéficient d'une exemption du bonus écologique. Cette mesure, qui était auparavant une taxe additionnelle aux frais généraux tels que la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), pesait lourdement sur les budgets des services d'incendie et de secours (SDIS).
Une petite exception
Ce changement crucial a été rendu possible grâce aux efforts concertés de plusieurs parlementaires, notamment les Sénatrices Françoise Dumont et Alexandra Borchio-Fontimp, ainsi que le Sénateur Olivier Rietmann. Ces élus, avec le soutien de plusieurs collègues, ont présenté un amendement au Sénat dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2023. Leur initiative a permis d'exonérer l'ensemble des...Lire la suite sur Autoplus