Maltraitance dans les Ehpad : un an après le scandale Orpea, « le compte n’y est pas »
Après les révélations du journaliste Victor Castanet sur le groupe Orpea dans son livre « Les Fossoyeurs » (Editions Fayard), dont il publie une version augmentée, de nombreuses institutions s’étaient saisies du sujet des Ehpad. L’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale des Finances (IGF) avaient diligenté une enquête, qui avait débouché sur un rapport au vitriol sur le groupe Orpea. Le Sénat avait aussi lancé une mission d‘information qui s’était transformée en commission d’enquête pour tenter d’élargir la focale sur la gestion des Ehpad en France, notamment pour améliorer le contrôle par les différentes administrations.
Six mois plus tard, la Défenseure des droits, Claire Hédon, publie ce lundi un suivi de son rapport de mai 2021 sur « Les droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en Ehpad », qui estime notamment qu’après l’alerte lancée il y a un an, « la réponse des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur. » Un constat partagé par les rapporteurs de la commission d’enquête sénatoriale, le sénateur LR Bernard Bonne, et la sénatrice socialiste Michelle Meunier, malgré la défense de l’action de l’exécutif par le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. « Je partage l’impatience de la Défenseure des Droits, […] on ne va jamais assez vite quand il s’agit de protéger les plus fragiles », a en effet indiqué Jean-Christophe Combe ce matin sur Twitter.
« 3 000 postes cela fait une demi-personne supplémentaire par établissement »
« Ce que dit la Défenseure des droits rejoint tout à fait nos conclusions », explique ainsi la rapporteure de la commission d’enquête. Bernard Bonne la rejoint, notamment sur le premier « point d’alerte » soulevé par Claire Hédon : « Elle insiste surtout sur le fait qu’il n’y a pas assez de personnels dans les établissements. C’est une recommandation de (...) Lire la suite sur Public Sénat
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